Camille(@camille.1124) sur TikTok | 1.1K j'aime. 808 fans. 17y « Si vous traversez l’enfer continuer à avancer » TikTok. Téléverser . Connexion. Pour toi. Abonnements. LIVE. Connecte-toi pour suivre des créateurs, aimer des vidéos et voir les commentaires. Connexion. Sujets populaires. Comédie Gaming Cuisine Danse Beauté Animaux Sport. Dieu a aussi son enfer c'est son amour des hommes. Ainsi parlait Zarathoustra L'enfer, c'est de ne plus aimer ne plus aimer signifie pour un homme aimer moins, ou aimer ailleurs. Le journal d'un curé de campagne, éd. Plon Pas besoin de gril, l'enfer, c'est les Autres. Huis clos, Ed. Gallimard Il n'y a d'autre enfer pour l'homme que la bêtise ou la méchanceté de ses semblables. L'enfer est vide. Tous les démons sont ici. Si vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer. Mieux vaut régner en enfer que servir au ciel. Harry dans tous ses états L'Enfer, c'est là où il n'y a pas de pourquoi. L'enfer est l'idée faible que Dieu nous donne volontairement de lui-même. Madame Edwarda, éd. Pauvert La route de l'enfer est pavée de travaux en cours. Chacun se croit seul en enfer et c'est cela l'enfer. Mensonge romantique et Vérité romanesque, éd. Hachette Lasuite de mes aventures pyrénéennes (première partie Ici).Cette fois avec mon Dam. Arrivant tout juste en Ariège, il était censé être mon guide Il faut savoir que l’itinéraire dont je vais vous parler n’existe plus (enfin il existe mais il n’est plus du tout balisé, pas de chemin et très peu fréquenté). Nous voulions faire l’HRP historique, celle Souvent le pic de difficulté il ne va pas arriver loin sur le chemin quand tu auras atteint un bon niveau, il va arriver dès le début du chemin quand tu es un zéro. Et il fait office de barrage naturel à l'entrée dans différents domaines de et bienvenue,C'est Bertrand de la Fondation MAGister,l'École des Héros du Monde Réel....Aujourd'hui une petite vidéo pour faire le point sur le développement de ma capacité de production orale....Vous savez certaines personnes m'avaient dit que ce n'était pas une bonne idée que je fasse des vidéos parce que j'avais des difficultés à bien un point faible pour que c'était pas une bonne idée d'écrire mes scripts à l'avance aussi....Mais dans la vie il y a des personnes qui laissent leurs limitations actuelles condionner leur il y a ceux qui font ce qu'il faut pour détruire leurs il va sans dire que je fais partie de la seconde catégorie....Mais putain c'est vrai que j'avais des difficultés et que c'était pas gagné d' me souviens encore très bien au début de cette hyper passé 6 mois à répéter et travailler l'oration pour la première du la répéter facilement 500 fois et j'ai du l'enregistrer environ 100 un résultat finalement, pas top je passais en moyenne 3 semaines à répéter chaque épisode avant de faire des je devais souvent faire des pauses parce que je n'avais plus de voix....Après l'épisode 8, je suis passé en mode lecture pour ne pas apprendre tout le texte à chaque bordel, c'était encore plus ça se voit dans les premières lectures que j'ai sens l'inconfort et la difficulté dans mon expression, c'est très palpable, ce n'est pas fluide, l'expression est figée, etcet pourtant c'est loin d'être les premières prises qui sont publiées !Très loin de là !...Aujourd'hui ça commence à devenir une seconde y a encore beaucoup de la quantité d'efforts que je fournis pour préparer une vidéo a drastiquement baissée alors que la qualité a ça va continuer,ce n'est encore que le début....J'ai commencé à internaliser un style, certes un peu bizarre et particulier,mais hyper efficace pour faciliter la translation d'un texte en vidéo....J'ai toujours beaucoup de galères, j'ai encore de la marge de progression,mais par rapport à avant, le nombre de galères a déjà carrément c'est ça qui j'arrive à enregistrer une vidéo par jour sans trop problèmes par exemple,alors qu'il y a un an c'était coup si j'étais resté au niveau que j'avais durant les deux premières années, mais je n'aurais rien pu faire de n'était même pas la peine de continuer....Heureusement c'était loin d'être la première fois que je me confrontais à certaines de mes limites,et je savais à l'avance à quoi m' savais à l'avance comment fonctionne la courbe développementale en termes d'émotions, d'efforts et de résultats....J'anticipais que j'allais être nul dans les premières la progression les doutes à la con sur le qu'il fallait faire beaucoup d'efforts pendant les premières années pour débloquer les qu'il fallait traverser l'enfer du débutant et tenir jusqu'à en de me confronter à l' une fois l'importance de la force mentale primitive dont je vous ai parlé savais qu'il ne fallait écouter rien ni personne, y compris mes propres sentiments, avant de passer 2 ans d'entraînement tout ça je vous l'avais expliqué dans les premiers épisodes d' savais qu'il fallait permettre à mon organisme d'évoluer....Le truc c'est que mes plus grandes forces actuelles ont commencées par des les forces et les faiblesses, pour moi c'est des conneries....Si tu acceptes de te soumettre au bon entraînement,si tu acceptes de te rendre à la difficulté,si tu acceptes de te confronter à l'inconfort,si tu acceptes de traverser l'enfer du débutant,tu peux transformer des faiblesses en pratiquement personne ne le fait pour pleins de raisons différentes,pour la plupart assez évidentes,mais ça n'enlève rien à la possibilité du moi c'est très rare de voir des personnes qui ont passé des années à accumuler sérieusement de l'expérience dans un domaine et dont la capacité initiale n'a pas évolué si tu n'as pas l'inclination pour un domaine, ce n'est pas un soucis,il va juste falloir la buriner dans tes neurones par l'action tu es persévérant, ton cerveau finira par s'adapter....Bref tout ça pour vous dire que,Sur le chemin de votre développement personnel, vous pouvez être sûrs que vous allez être confronté à tout chaque dimension qui vous limite actuellement,il va falloir accepter de traverser l'enfer du débutant pour ne plus être enfer, il va mettre tes émotions à l' va te va te faire va plus longtemps que tu l'imaginais....Dans cet enfer du débutant,tu as beau faire tous les efforts du monde,tes résultats ils resteront pourris de chez y aura tout qui va s'accabler contre toi pour te faire le pire dans cette histoire, c'est qu'une fois qu'on a traversé cet enfer du débutant,c'est beaucoup plus facile d'avoir des une mauvaise blague....C'est ça qui est marrant avec la le pic de difficulté il ne va pas arriver loin sur le chemin quand tu auras atteint un bon niveau,non le pic de difficulté il va arriver dès le début du chemin quand tu es un il fait office de barrage naturel à l'entrée dans différents domaines de barrage contre lequel la plupart s'écrasent....Bref si je peux vous donner trois conseils pour réussir à traverser l'enfer du numéro votre ego à l' l'enfer du débutant vous êtes là pour apprendre et vous n'allez pas pouvoir éviter de vous retrouver en il vaut mieux laisser son ego à l'entrée de cet ego, ça sera un poids qui ne fera que vous ralentir et vous empêcher de tenter des choses pour éviter de se retrouver dans des situations embarassantes....Conseil numéro 2, restez toujours au dessus de la quand elle vous met la misère gardez en tête que c'est juste ne lui cédez jamais le contrôle de vos émotions....Et enfin conseil numéro 3, n'ayez pas pour objectif de vous arrêtez en chemin et de vous contenter d'être juste "bon".Ayez pour objectif de devenir un putain de boss et d'aller hyper telle sorte que ça vaille carrément le peine de galérer et de faire ce qu'il faut pour traverser cet enfer du débutant et que ça ne soit pas aussi dur à qu'il faut bien comprendre qu'au niveau émotionnel,le poids de la difficulté à supporter est inversement proportionnel à l'intérêt qu'on a de dépasser cette dit si c'est très clair que la difficulté est inévitable pour atteindre ce que tu valorises beaucoup,alors tu l'accepteras sans l'accueilleras à bras ouverts !...Et sur ce,Voilà qui clos cette petite série d'épisodes sur l'arrogance et la vous invite à vous abonner si ce n'est pas déjà fait,à laisser un pouce bleu si vous avez apprécié cet épisode, ça m'aide pour le qu'il en soit je vous remercie de m'avoir écouté jusqu'au boutet je vous dis à très bientôt pour la prochaine vidéo,Ciao Cay est, tu es enfin validé ! N'est-ce pas merveilleux ? Mais avant toute chose, laisse moi te guider pour débuter ton aventure. Dans un premier temps, vérifie que ton avatar et pseudo soient bien dans les bottins.Parce que nous sommes parfois tête en l'air Une fois ceci fait, il faut passer à la deuxième étape qui est de se faire des amis. Messages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 1125 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Vous savez c’qui me fait marrer avec ce monde à la con ? Rien n’change jamais. J’peux naître en 1988, partager le corps d’un paumard en 2077 puis revenir à la vie cinquante ans plus tard ce sera toujours le même bordel. Comme si l’humanité était pas capable de se sortir toute seule de sa piscine de merde. Elle nage dedans, boit la tasse et replonge parce qu’un connard en costard a écrit sur un panneau publicitaire que c’était bon pour la parfaitement que j’parviendrais pas à traîner tous ces cons lobotomisés hors du purin mais j’peux toujours faire cramer le panneau. Et le connard en costard. En espérant qu’un éclair de lucidité frappera la majorité des baigneurs quand ils seront libres de penser par eux-mêmes. C’est ça, mon putain d’projet. Le seul truc qui me manque depuis ma nouvelle résurrection - ouais, j’suis un peu votre Jésus des temps modernes, en toute modestie - c’est ma Porsche. Ok, on m’a filé un corps tout neuf, bien pratique pour dérouiller des fils de putes, mais p’tain, c’est pas pareil sans l’bolide qui va avec. Johnny Silverhand en twingo du futur, ça a moins de gueule. Peut-être que j’pourrais en trouver une chez un collectionneur, quand j’aurais des thunes. Ou du bon matos de cambrioleur. Quand j’serai recherché pour d’autres crimes, le vol de voiture sera le cadet d’mes problèmes. Johnny, t’es sûr que…— J’ai l’air d’un mec pas sûr ? Tu peux rester dans la bagnole et te faire reluire le poireau si ça t’chante. Moi, j’y vais. — Mais c’est pas Night City ici, Mori Inc. c’est un autre calibre. Si tu commences à faire péter leurs entrepôts, ils te lâcheront pas avant de t’avoir descendu… — Et tu connais un autre moyen d’faire chier dans leur froc tous ces connards de corpo ? — Bah non mais tu pourrais peut-être te lancer dans une révolution moins suicidaire ? Histoire de pas répéter encore les mêmes erreurs… — J’t’emmerde. »J’répète pas les mêmes erreurs. Cette fois, j’ai bien pris soin d’vérifier qu’aucun Smasher me tombera dessus. Enfin, en tout cas, j’ai regardé vite fait les rondes des gardes et les plannings. Ok, j’ai rien maté du tout, j’sais même pas si cet entrepôt est encore utilisé. Comme si j’avais du temps à perdre avec des plans bien rôdés. J’suis Johnny Silverhand pas Sun Tzu. T’façon, c’est toute la différence entre moi et tous les ploucs que j’suis parvenu à rassembler dans mon p’tit club de free fight anti-capitalisme ils ont le cerveau, mais pas les couilles. Ça sert à rien. Faut savoir se salir les mains, et prendre le risque de recevoir une balle dans la tête. Sans ça, on est pas un révolutionnaire, on est un putain de charlatan. Le seul truc un peu sympa avec le futur-présent d’merde qu’on se tape, c’est qu’on peut se procurer des engins explosifs à chaque coin de rue. C’est aussi facile que d’baiser la grand-mère veuve d’un pote à un enterrement - pourquoi j’ai fait ça déjà ? J’sors de la caisse, mon flingue dans mon froc, ma bombe sous le bras. On va enfin s’marrer - enfin non, j’me marre depuis mon retour, entre les concerts et les manifs, j’ai déjà fait cramer plus de CRS qu’un pompier pyromane à un bal de la police. Johnny ? J’ai désactivé les caméras de sécurité et les alarmes, tu devrais pouvoir entrer sans problème. Pose juste la bombe et casse-toi.— Content d’voir que t’es pas complètement inutile, Roberto. — J’m’appelle Pedro. — Y’a des gardes armés ? — Attends, tu le sais pas ? J’croyais que t’avais préparé ça au poil de cul et que… — Aaah, j’crois que j’passe sous un tunnel ! »Ces jeunes. Ils savent plus s’amuser. J’suis entré par la porte, parce que j’suis un connard et que j’en ai rien à foutre. Y’a deux types qui discutent dans la salle de surveillance. Ils me tournent le dos et j’pense qu’ils vont être virés. Ou qu’ils seront morts, selon l’efficacité du p’tit bijou que j’vais déposer au pied du sapin de Noël. Mon flingue me démange mais j’évite de tirer dans le tas, j’suis tout seul. On verra quand j’aurais monté une équipe de cassos déchirés à la synthécoke. Là on pourra causer à coup de balles dans le crâne. J’entre dans un bureau qui m’a l’air bien placé, à peu près au centre de l’entrepôt. J’assomme le garde et j’pose la bombe sur le bureau. J’arme le machin. Évidemment, si ces trucs sont faciles à s’procurer, c’est parce qu’ils sont fabriqués par des aveugles manchots. Une fois le compte à rebours lancé, j’doute qu’on puisse l’arrêter - en fait, j’doute même qu’il attende la fin pour exploser, ou qu’il explose tout court. Ce sera la surprise - j’aime pas les surprises. Allez, 10 minutes, le temps de me tirer d’ici. Avec un peu d’chance, ça me fera juste roussir les poils de cul. J’m’allume une cigarette, prêt à m’casser vite fait par le chemin emprunté, mais quand j’me tourne, un grand jap me fait face. — Bordel, j’te reconnais, t’es le connard de corpo qui faisait fantasmer V. Tu sais qu’il avait un poster de toi dans sa chambre ? Mais sans tes implants, j’ai failli pas te remettre. Goret ? Goro ? J’me souviens plus, pour moi vous avez tous la même tronche… Les corpo, pas les jap. Bon, c’est pas tout ça, mais on pourrait parler chiffon dehors ? J’aimerais mieux éviter d’faire exploser mon nouveau corps après deux mois d’utilisation. J’ai pas encore eu l’temps de tester le sexe sans pesanteur ! _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Dernière édition par Johnny Silverhand le Sam 2 Avr - 1634, édité 1 foisMessages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 1359 ]Je n’ai pas l’habitude que l’on s’incline à mon passage, et je crois que je ne m’y ferais jamais. Quand j’étais un simple garde du corps, on m’ignorait purement et simplement. A présent… Je suis le numéro 2. L’assurance que si le pire arrivait, la Mafia Portuaire aurait quelqu’un vers qui se tourner. Quelqu’un qui suivrait exactement la même direction que Mori-sama. Je traverse l'entrepôt, et les quelques employés présents écarquillent les yeux à ma vue, et s’empressent de s’incliner comme si je pouvais les tuer pour ce manque de respect. Je pourrais, j’imagine. Mais je ne suis pas de ceux qui font couler le sang sans raison. Je me fiche des convenances, le respect ne vaut rien s’il ne tient qu’à de vulgaires courbettes. J’entre dans une pièce, au fond, où deux hommes m’attendent. Ils posent une mallette chromée sur la table, et l’ouvrent sous mes yeux. A l’intérieur, une réplique parfaite de mon JKE-X2 Kenshin d’Arasaka… Je prends délicatement l’arme entre mes mains l’équilibre est parfait, le bas de la crosse a été repeint en rouge, comme sur l’original. Je recharge l’arme, y fixe le silencieux, et je vois mes deux interlocuteurs sursauter avant même que je ne tire deux balles dans l’un des mannequins de la réserve. Sa tête explose en une pluie de coton et de plastique.— L’ancien tirait un peu plus sur la gauche, mais je m’y accommoderai. La réplique est parfaite. Beau travail, range le pistolet à ma ceinture, et leur jette le sac à dos que j’avais apporté pour l’occasion rempli de coupures de cent dollars. Ils les comptent, et l’accord est passé. Nous nous quittons donc là, et je monte rapidement dans la salle de surveillance voir si tout va bien, une simple vérification de routine, des restes de mon ancienne position de garde du corps… Ils sursautent en me voyant entrer, et je hausse un sourcil.— Excusez-nous, Takemura-san, on ne vous a pas vu arriver…— Vous auriez pourtant dû, n’est-ce pas votre travail?— Si mais… La caméra n’affichait rien.— Vous, allez dans le type de droite s’exécute, et en effet, la caméra continue d’afficher un couloir vide. Je les envoie donc faire le tour de l’entrepôt, et en fait de même, pistolet en main. Je traverse les grandes allées, des rayons de cartons de médicaments de Mori Inc, faisant chacun plusieurs mètres de long. J’arrive au bureau qui se trouve au centre, et me retrouve face à un grand brun se tenant debout au-dessus d’un des gardes inconscient au sol. Je le tiens en joue, et je m’apprête à lui dire de lever les mains en l’air, quand il s’adresse à moi comme à un vieil ami de longue date. Je ne bouge pas, mon Kenshin toujours pointé sur lui, mais ses paroles me rendent confus. Faire fantasmer V? Goret? Mais qui…Mon scanner indique quelques données, et je suis persuadé que le nom qui s’affiche n’est pas le sien. Je me souviens rapidement de mes derniers échanges avec V, et d’avoir appris les détails sur le construct qui le tuait à petit feu. L’engramme d’un terroriste ayant fait sauter une tour Arasaka, comment s’appelait-il déjà…? Se pourrait-il qu’il s’agisse de lui? Je pensais qu’Arasaka avait supprimé son engramme de la base de données de Mikoshi. Il faut croire que non.— …. Silverhand. Celui que l’on a retiré de la tête de percute au sujet de la bombe, et repère un petit appareil sur la table. Mon scan m’indique peu de choses, puisqu’il s’agit d’un explosif artisanal. Cet imbécile agit comme si nous avions du temps devant nous, alors que ce truc est aussi instable que la situation entre les gangs dans les rues de Tokyo. Je l’attrape par le poignet, et l’entraine à ma suite hors du bureau. Nous avons à peine le temps de traverser une allée et de nous engouffrer dans un couloir que la bombe explose, et que le souffle nous propulse en avant. Mes oreilles sifflent, ma vision est éblouie par beaucoup trop de lumière. Je suis couvert de boîtes d’antibiotiques et de morceaux de carton. Je me redresse, une main sur le front comme si cela pouvait chasser la migraine, et découvre ce qu’il reste de l’entrepôt. La bombe a complètement soufflé la plus grande partie de la bâtisse, celle où étaient stockés des milliers de médicaments synthétisés par Mori Corp. Des millions de dollars partis en fumée. J’entends quelque chose bouger à côté de moi, j’enlève la sécurité de mon arme, et en colle le canon sur sa tempe.— Pourquoi tu as fait ça? Ces médicaments devaient être livrés aux hôpitaux de la ville dans les prochains jours. Tu sais combien de vies tu viens de condamner? KUSO!Des sirènes retentissent au loin, et je n’ai aucune envie d’être ici lorsque la Police arrivera. Je me relève, attrape Silverhand, et le traîne hors des décombres et de ce qu’il reste de l'entrepôt pour le traîner jusqu’à ma voiture, dont la carrosserie n’est pas indemne suite à l’explosion non loin de là. J’allais le jeter sur la banquette arrière, mais je me retrouve encerclé par trois hommes qui ne sont pas de Mori Corp et m’ordonnent de lâcher mon arme. Je suis obligé de m’executer, et de lever les mains en l’air, foudroyant du regard cet imbécile qui avait failli se tuer en voulant jouer avec des explosifs. Quand l’un de ses hommes s’approche de moi, je lui donne un coup dans les côtes et le pousse contre ma voiture pour l’assommer, puis tout devient noir quand son camarade me frappe derrière la tête. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2254, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 1732 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »AH ! Il se souvient d’moi ! Faut dire que j’suis sacrément inoubliable. Johnny Silverhand, la putain de légende du Rock ! Bizarrement, il a pas l’air très content de me revoir. Faut dire que c’est la première fois qu’il me voit vraiment. J’imagine que ça fait toujours un choc la première fois avec moi. Mais pas l’temps de me complimenter qu’il me traîne à l’extérieur comme si cette bombe allait déjà … EXPLOSER. — Le putain de paumard qui m’a vendu cette merde va entendre parler d’mon flingue ! Hé, tu vas froisser ma chemise, ok, elle est déjà froissée, mais tu sais que ça s’travaille un look pareil, c’est pas… Et on est propulsé par le souffle de l’explosion. J’ai à peine le temps de mettre mes bras pour éviter d’m’éclater la tronche sur le sol. Ahah ! Quelle journée ! C’est à ça qu’on reconnait les bonnes ! Quand on sent l’air chaud d’une bombe artisanale sur sa nuque ! Bon, mon pote Goro-corpo a l’air de moins prendre son pied que moi, mais j’désespère pas. Doit bien y avoir un truc qui finira par exciter ce p’tit polisson polissé par des années d’servitude. Alors que j’me relève après lui, j’constate que l’endroit a bien brûlé. Et ça m’provoque une demi-molle. Qui disparaît très vite parce que Goro est un putain d’rabat-joie. J’avais oublié c’détail le concernant. Il m’flanque un flingue sur la tempe et ça c’est comme au bon vieux temps. C’est vrai que maintenant qu’il le dit, ça ressemble à des boîtes de médocs. Comment j’aurais pu savoir que Mori Inc. entreposait des médocs ? - en demandant à mes rookies d’faire des recherches plus poussées avant d’acheter une bombe, ouais. Si j’réfléchissais avant d’agir, j’serais pas le Leader d’un groupe terroriste, j’serais commercial dans une concess’ auto. — J’sais pas dans quel monde tu vis, m’sieur le bisounours, mais si ces médocs à la con ont été conçus pour sauver des vies, j’veux bien m’couper une couille. Avec ça, on maintient ton cerveau en état d’marche juste assez pour que tu sois encore capable d’en acheter d’autres, pas pour t’guérir. Mais pas l’temps pour les débats politico-merdiques visiblement. Il m’entraîne hors des décombres vers sa voiture. Sauf que j’suis pas venu complètement tout seul non plus, j’suis pas con. Il est bien gentil le toutou des corpos mais il me sous-estime un peu. Il s’débat, mais ils sont trois. Plus moi. Même si j’ai pas hyper envie d’me battre contre Goro par respect pour V et ses rêves érotiques chelou. Putain mais c’est qui lui ? — Un vieux copain. — T’es sûr ? Il te tenait pas en joue là ? — À mon époque, on pouvait sortir un flingue et tirer dans une salle de concert pleine à craquer sans que personne n’trouve ça menaçant. C’est une façon d’se dire bonjour. Vous devriez retirer le balai que vous avez dans l’cul, pour laisser quelques rayons d’fantaisies vous pénétrer. — Hé, on est de ton côté, alors pourquoi t’es aussi con ? — Parce que vous m’emmerdez. Cassez-vous. J’vous appellerais si besoin. — T’es sûr que tu vas te débrouiller avec lui ? — J’te jure que si tu me redemandes encore une fois si j’suis sûr de quelque chose, j’te défonce la gueule.— C’est bon, on s’tire. Faudra pas venir pleurer si tu te fais tuer ou emprisonner à Mikoshi pour la troisième fois. »J’leur fais des doigts d’honneur. C’est beau l’amitié putain - j’déconne, j’en sais rien, à part Kerry et V, personne m’a jamais supporté plus d’une heure, même moi j’suis pas sûr de pouvoir le faire, c’pas pour rien que j’bois comme un trou et que j’consomme des drogues pour chevaux. J’traîne Goro sur la banquette arrière. J’fouille ses poches pour récupérer la clé électronique mes couilles. On va faire une balade mon pote. J’démarre. J’roule comme un connard mais le coup de crosse de Francky a été violent. Mon corpo préféré s’réveille pas. J’m’arrête dans un motel miteux. Du genre de ceux qui ont été construits pour les déchets et les terroristes. J’sors Goro de la voiture et j’l’emmène jusque dans ma chambre. J’le menotte au lit - parce que c’est marrant. Au moins ici, on s’ra tranquille pour discuter. Ou pour jouer à touche-pipi. Si on n’a pas peur de choper des morpions sur ces draps dégueulasses. J’m’allume une clope. Il met des plombes à reprendre ses esprits. Le soleil pointe le bout d’un rayon. J’reviens dans la chambre avec deux cafés. J’aurais dû le désaper pour que ce soit plus réaliste. Mais j’touche pas à ces connards de corpo. J’pose sa boisson à côté d’lui - mais il peut pas l’attraper, ses deux mains sont attachées à la tête du lit, c’est d’la torture psychologique - et j’me rallume une clope putain. Qu’est-ce que j’vais bien pouvoir faire de lui maintenant ? — T’es pas aussi bon en vrai que dans les fantasmes de V, mon vieux. Ah putain, j’déconne. Déride-toi un peu, on dirait un shar pei en obésité morbide. Bon, pour te la faire courte, t’es un peu dans la merde, parce que t’es mon prisonnier. J’sors son flingue, celui qu’il a utilisé contre ma tempe, et j’m’assois sur une chaise tachée de… J’ai pas envie d’savoir quoi, près du lit. — J’ai pensé à t’faire subir toute sorte de torture marrante mais j’suis pas un enculé comme Saburo Arasaka. Et V t’aimait bien. J’suppose que t’es devenu le chien préféré de Mori Inc. ? C’est fou ça, dès que tu te débarrasses d’une laisse, faut que t’en trouves une autre. Ça me dépasse. Pourtant t’as vu c’que ces cons sont capables de faire dès qu’ils t’ont dans le collimateur. Alors pourquoi tu continues d’croire en leur merde ? T’es masochiste ? T’aimes qu’on te chie dans la bouche et qu’on t’ordonne d’avaler ? J’lui lance la clé des menottes, mais j’le garde en joue. J’aurais pu réclamer une rançon. Le buter direct et envoyer sa tête à l’un des cerveaux de Mori Inc. mais bordel, j’suis pas comme ça. Prendre des otages, c’est un truc de tocard avide de fric et le fric ça a jamais été ma priorité. — Qu’est-ce que tu m’aurais fait si mes amis étaient pas intervenus tout à l’heure ? Tu m’aurais traîné d’vant ton chef ? Après toutes les aventures qu’on a traversées ensemble, ok, tu m’as jamais vraiment vu, mais ça m’brise le cœur, Goro. J’tire une taffe et j’bois une gorgée de café. Il est dégueulasse. On dirait du goudron. Du café de looser. Mon préféré. — Le problème, c’est que j’vais recommencer. Et que je t’ai vu à l'œuvre. J’suis pas certain d’te vouloir dans mes pattes. Tu ferais quoi à ma place ? Tu te descendrais ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mar 29 Mar - 2026 ]L’odeur du tabac et du café sont les premières choses qui m’accueillent alors que je reprends conscience. Jusque là, rien d’alarmant, ou d’inhabituel… Je tente de me relever, mais quelque chose de froid vient entailler mes poignets et les maintenir en place, au-dessus de ma tête. L’adrenaline se répend soudain dans mes veines en un éclair, et me réveille en une seconde. J’ouvre les yeux, et tente de tirer sur les menottes rien à faire. Puis mon regard se porte sur le type en face, et tout me revient en Je t’interdis de parler d’Arasaka-sama de la sorte! Tu ne sais rien de lui. Tu-Il me jette les clefs des menottes, et je les attrape de justesse. Je me contente de le regarder avec désapprobation, et me débrouille pour me libérer, le fameux cliquetis tant attendu ne retentissant pas avant de longues secondes. Je me redresse lentement, en remuant doucement mes poignets pour les désengourdir. Puis je repose mon regard sur ce Silverhand. Je n’apprécie pas trop de voir mon arme entre ses mains.— Cesse de me parler de V, tu ne fais que frapper à Nagasaki un ennemi d'Edo. V m’a aidé parce qu’il faisait partie d’une Corpo, autrefois, et qu’il comprenait mes motivations. Pas parce qu’il avait des sentiments pour moi. C’est la tasse de café sur la tasse de chevet, simplement pour passer mes mains autour du gobelet chaud. Qui sait ce que ce terroriste aurait pu mettre dedans? Je ne suis pas idiot. Je l’écoute me parler encore de ce que l’on a vécu ensemble, et je me demande s’il avait réellement conscience de tout ce que faisait et disait V. Je n’aime pas l’idée qu’il sache ces détails sur mon enfance, que j’avais confié à un ami, et pas à lui. Je m’étais ouvert à V parce que nous allions nous lancer dans une mission risquée, et que c’était peut être la dernière fois que nous nous parlions. Après tout ce que nous avions accompli ensemble, c’était une façon de le remercier, et de lui prouver qu’il avait ma confiance. — Je comptais simplement te poser quelques questions. Mikoshi était censé t’avoir supprimé, mais si ce n’est pas le cas… Alors, peut-être que V a pu revenir lui aussi. Ca faisait beaucoup d’interrogations, et peu de temps avant que la police n’arrive. Je n’enfonce pas de portes ouvertes en précisant que je lui aurais fait payer pour l’explosion. Ca coule de source.— Tu t’attends à ce que je sois honnête? Ou à ce que je te supplie de me laisser vivre? Bien sûr que je me descendrai. La vraie question c’est plutôt pourquoi tu ne m’as pas encore descendu? Si tu me connais aussi bien que V, tu sais que je ne donnerai aucune information sur Mori Inc, même sous torture. Et que je compte bien t’empêcher de t’en prendre à leurs autres l’observe, depuis tout à l’heure, et je suis intrigué par sa ressemblance avec V… Et je parle surtout de sa manière de se tenir, et de ces petits gestes inconscients. V ne parlait pas comme un vulgaire camionneur en ponctuant chacune de ses phrases par une insulte. Mais il s’asseyait ainsi, face au dossier des chaises. Et il tapotait sa tasse de café avec l’index, de la même manière. Ce sont de ridicules détails, mais observer et cerner les gens fait partie de mon travail depuis toujours. — V était déboussolé quand on lui a retiré ton construct. Je l’ai revu… Les dégâts étaient irréversibles. Son corps le considérait comme un étranger et le rejetait. Tu avais déjà trop pris le dessus, et ils ne pouvaient plus rien faire. Je lui ai proposé qu’on sauvegarde son âme sur un engramme, mais il a ne sais pas pourquoi je lui donne ces détails. Peut être pour que l’on passe à un autre sujet que V. Peut être parce que je voulais qu’il le sache, avant de me descendre. En tout cas, l’information semble le perturber une seconde, et je tente ma chance. Je me jette sur lui pour lui prendre mon arme. Un coup part vers le plafond, une chance qu’il ait laissé le silencieux vissé au canon. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2255, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Mer 30 Mar - 1002 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Et voilà qu’il se vexe. Un vrai bout-en-train c’gars-là. Il mord dès qu’on critique son sacro-saint ex-patron décédé - mais est-ce qu’il remue la queue quand on lui donne un su-sucre ? J’devrais arrêter les sous-entendus. Même dans ma tête, j’trouve ça dégueu. C’est comme assister à une partie de jambes en l’air entre V et Kerry c’est malsain. Non pas qu’j’sois homophobe ou quoi, juste qu’avoir le goût de la teub de mon meilleur pote dans la bouche alors que j’avais rien demandé, c’est une sensation que j’souhaite à personne - parce que ouais, y’a plein de trucs que V faisait que j’sentais aussi, et ça, ça fait partie des pires expériences. Nagasa-quoi ? Ah putain, il est trop naïf ce Goro. C’est pour ça que V l’aimait bien. Comme si des corpos pouvaient s’entraider. On parle de mecs qui vendraient leur mère pour un bureau en haut d’une tour, la coopération, ils connaissent pas. V était une exception. Et j’peux assurer qu’il trouvait ce jap à son goût, j’ai vu des fanarts sur son téléphone. Mais bon, j’vais laisser croire à Takemura que c’est la fameuse solidarité corpo qui a sauvé son joli p’tit cul d’Arasaka. Je rêve. J’finis mon café. Goro, c’est le genre de type qui croit toujours tout c’qu’on lui dit. Par on j’veux dire les corpos. Non si moi j’lui dis que ma merde c’est d’la mousse au chocolat et que j’essaie d’lui en faire bouffer, y’a peu de chance qu’il le fasse, mais si c’est son grand chef adoré, là, il va s’foutre à quatre pattes et laper tout le contenu de sa gamelle; Vous en faites pas, on va détruire Johnny Silverhand. ». Bah ouais. Et mon cul, c’est un putain d’ananas rôti au miel. Mais non, ils ont raconté ça pour rassurer la galerie. Ils ont récupéré l’engramme de ce’bon vieux Johnny et ils l’ont refoutu à Mikoshi comme des enculés. Mais j’suis ravi d’être leur sujet d’expérience préféré hein. Non puis la prison des âmes, on s’y habitue à force - c’est faux. — Comme tu peux l’voir, mon vieux, ils m’ont pas supprimé et j’te parie tout c’que tu veux que y’a l’engramme de V quelque part à Mikoshi. Tu sais pourquoi ? Parce qu’on peut pas faire confiance à des connards de corpo et ça, j’ai pas arrêté d’le dire à V mais il m’écoutait jamais. J’souris. Ouais, j’aurais bien aimé qu’il me supplie, mais j’sais que c’est pas dans le caractère du bonhomme. Et j’sais aussi qu’il balancera rien. C’est bien là mon souci. Une connerie d’loyauté m’empêche de faire la peau à ce con mais l’occasion est trop belle, merde. Oh. Voilà des infos inédites. Putain, ça c’est mon champion ! V était pas complètement une cause perdue ! Il a pas vendu son âme à une corpo et ça, c’est la preuve que le Johnny Silverhand dans sa tête avait bien laissé son empreinte ! Ah putain, qu’est-ce qu’il me manque… Mais j’hallucine. Il m’a sauté dessus et il s’retrouve sur moi, j’ai un flashback d’un rêve à la con de V - en fait, il me manque pas tant que ça… J’suis pas sûr de faire le poids au corps à corps, quoique… Il a plus ses implants. Et j’ai toujours un joli bras chromé ! J’essaie d’garder le flingue hors de portée et d’le repousser de ma main métallique. J'l'intéresse même pas, c’est le gun qu’il veut. Il vaut si cher que ça ? Tain si j’avais su que ça l’exciterait autant, j’aurais sorti l’mien chance est d’mon côté, j’le tiens à distance, j’ramène l’arme vers lui et j’lui tire dans l’épaule. Il pousse un grognement et me lâche aussitôt. Merde. J’avais même pas prévu d’faire ça - j’avais pas prévu grand chose. Pourquoi faut toujours que ça dérape ? — Tu sais, quand j’te laisse enlever tes menottes, c’est pas pour que tu m’sautes dessus à la première occas’, même si j’comprends que mon charme naturel opère sur toi aussi, j’suis pas de ce bord-là. Et voilà, maintenant tu pisses le sang. C’est typiquement corpo ça. On vous donne un doigt, vous nous bouffez l’bras. Tu mériterais que j’te descende. Mais je n’vais pas le faire parce que… Parce que j’suis con et que moi j’ai un putain de sens de l’honneur. J’coince son arme dans mon pantalon. — J’vais pas le faire par respect pour V. Et j’suis trop gentil, parce que j’sais que toi, t’aurais pas hésité. Mais j’vais garder ton flingue. Comme ça, on est quitte, ducon. Des sirènes de police. Les lumières bleues clignotent derrière les rideaux. Merde. Quoique ça me défoulerait de tirer sur des représentants de la loi. Cette fois j’attrape MON Malorian. J’me fous contre le mur à côté d’la porte. J’lâche pas trop longtemps Goro des yeux, on sait jamais avec ces corpos. Il pourrait sortir un couteau d’son cul et me le planter dans le dos. J’suis tout excité. Comme une gamine sexy à son premier bal de promo parce qu’elle sait qu’elle va s’faire prendre en gang bang par l’équipe de foot du lycée. NCPD. OUVREZ. — J’viendrai pas à votre bal de la police, pas la peine d’insister, m’sieur l’agent. — Ouvrez cette putain de porte ! — J’préférerai autant qu’elle reste fermée, un corpo haut placé est en train d’me tailler une pipe et ça craindrait pour son image, vous comprenez ?— Défoncez-moi cette merde. »C’qui est marrant avec les motels moisis, c’est que les portes sont faites en papier mâché. Non seulement, on entend tout, mais en plus… On peut tirer à travers et être sûr que ça touchera la personne de l’autre côté. Putain. C’est l’futur mais chez les pauvres, c’est toujours craignos as fuck. Deux balles atteignent le flic de l’autre côté. Il s’effondre dans un gargouilli et c’est parti pour la baston. Entre nous, c’est une sacrée idée d’merde mais j’ai l’impression d’avoir de nouveau vingt-cinq ans. Les flics se replient et s’mettent à fusiller la chambre. J’m’allonge et j’tire Goro dans la salle de bain. Y’a une fenêtre par laquelle on devrait pouvoir passer. Ces cons d’poulet s’y attendaient pas, on devrait avoir deux minutes. — Alors, j’vais te dire mon p’tit connard de corpo. T’as rien sur toi qui atteste de ton identité et t’as pris une balle. De loin, tu ressemblerais à un suspect potentiel - et de près aussi, quand j’leur dirais que c’est grâce à toi que j’ai pu entrer dans l’entrepôt. Alors on va gentiment s’entraider pour se barrer, ça roule ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Jeu 31 Mar - 1133 ]Le coup part, et me fait définitivement perdre l’affrontement. Je ne sais pas trop ce que j'espérais, son bras chromé lui donnait l’avantage. De toute façon il aurait tiré, même si je n’avais rien tenté. Avec une simple balle dans l’épaule, j’avais toujours une chance de m’en sortir, sauf s’il me descendait dans la seconde. Dans ce cas-là, la Trauma Team n’aurait qu’à ramener mon cadavre à Mori-sama. Je viens de recevoir la notification, elle est déjà en route. J’ignore pourquoi il hésite. Par respect pour V, vraiment…? Je me redresse mollement, m’adosse au mur, assis par terre, et plaque ma main sur la blessure pour limiter l’hémorragie. Je crois que le destin essaie de me faire comprendre qu’il est temps de tourner la page à propos d’Arasaka, et que faire faire une réplique de mon ancienne arme de service était une mauvaise idée. J’essaie de réfléchir aux options qui s’offrent à moi, vu la situation catastrophique dans laquelle je me retrouve, mais Johnny les réduit toutes à néant alors qu’il descend l’agent de police derrière la porte. J’allais le traiter d’imbécile dans ma langue maternelle, mais il me traîne jusqu’à la salle de bain, et la douleur me fait taire. Je le vois essayer d’ouvrir la fenêtre qui s’y trouve, comme si c’était une idée révolutionnaire.— La Trauma-Team est en route, elle sera là d’ici cinq minutes. Un scan suffit pour attester de mon identité et de mon appartenance à Mori Inc. Selon toi, qui croirons t-ils, si je raconte que tu m’as kidnappé et retenu en otage? Tu m’as tiré dessus, comme tu as tiré sur cet grimace de douleur alors que je prends appui sur la baignoire pour me relever. C’est donc de Silverhand que V tenait son impulsivité? Ou était-ce simplement un trait qu’ils partageaient? Je ne comprendrais jamais ceux qui agissent avant de réfléchir. Quelle perte de temps. Il n’empêche… Que dans les derniers temps, V n’arrêtait pas de parler de Johnny. J’ai lu les rapports des examens médicaux, et psychiatriques, suite au retrait de l’implant. C’est à cause du refus de V de continuer à coopérer qu’Arasaka m’a fait venir à son chevet… J’ai toujours une dette envers lui. Il m’a sauvé, quand ils sont venus récupérer Hanako-sama dans cet hôtel miteux. Sans lui, je ne serais sans doute pas là aujourd’hui… Je n’ai pas pu lui rendre la pareille, puisqu’il a refusé d’être sauvegardé en tant qu’engramme. Je pose mon regard sur Silverhand. Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne me tire pas une balle dans la tête. Il secoue son pistolet en râlant. V faisait la même chose, lorsqu’il était sur les nerfs. — … Fuis. Moi, je m’en m’observe, comme si j’étais en train de délirer. Je dois avouer que même moi, je me surprends à le laisser filer. Il a fait sauter un entrepôt de Mori Inc. J’aurais dû le jeter à l’arrière de ma voiture, l’emmener dans un endroit isolé, et me débrouiller pour le faire parler à propos de ses intentions, des moyens qu’il a à sa disposition pour éviter que ça ne se reproduise. Mais je n’en avais clairement pas le temps, dans l’immédiat. Et j’étais clairement influencé par sa ressemblance avec V. Je n’aurais jamais cru qu’un jour, mon sens de l’honneur n’irait pas dans le sens des Corpos. Cela rend la situation… Délicate.— Demain soufflera le vent de demain. Fuis. Nous nous reverrons sans compte bien le traquer une fois que je me serais expliqué au sujet de l'entrepôt, de la balle que je me suis prise, et du flic décédé sous mes yeux sans que je ne puisse rien y faire. Il me fixe encore quelques secondes, puis se hisse à l’extérieur par la fenêtre de la salle de bain. Dans la minute qui suit, des pas résonnent dans le couloir du motel, les renforts de Police arrivent, et la Trauma Team me tire de là en - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - … au Motel de Sesame Street, où le RGC de Mori Inc a été retenu en otage il y a quelques jours… »Je soupire, et éteins la radio de ma voiture. Cette histoire m’aura vraiment causé du tort. J’ai dû m’excuser auprès de Mori-sama en personne pour mon incompétence - certes, ils étaient à plusieurs contre moi, mais ce n’est pas une raison - et pour la perte d’un entrepôt - là aussi, ma visite n’était pas prévue au départ, mais… Ha, une mauvaise journée. Je gare ma voiture dans le parking sous-terrain, puis prend l’ascenseur pour rejoindre mon appartement. Je pose mes affaires sur la table, verrouille la porte, et file dans la salle de bain. La balle que je me suis prise a laissé une légère cicatrice la Trauma Team fait des miracles, de nos jours. Je pose mon pistolet sur le rebord de l’évier, et je m’oublie sous la une mélodie jouée sur une guitare électrique qui me tire de mes pensées. Au début, je n’en suis pas sûr. Je coupe l’eau, et le son est bien net je suis le seul à cet étage - le dernier, au sommet de l’immeuble - alors l’hypothèse des voisins était impossible. J’enfile un peignoir, attrape mon arme, et longe les murs en rejoignant discrètement mon salon… Où je trouve Silverhand en train de jouer de la guitare, comme si c’était tout à fait normal. — Comment es tu entré ici?Je sens que je vais encore devoir expliquer une situation incroyable où un seul homme est venu à bout de mon équipe de sécurité. Je sens la migraine arriver. Je haie les médias. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2255, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Ven 1 Avr - 129 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Ah, j’avais oublié ces conneries de trucs de riches. J’suis pas assez concerné. Moi quand j’me prends une balle, bah j’souffre et j’me traîne chez un charcudoc. Personne vient m’chercher en limousine volante. Putains de privilégiés de merde. J’m’énerve encore plus de pas lui avoir foutu une balle dans la tête. J’suis trop sentimental. Ou V est trop sentimental. J’sais plus. Y’a trop de lui dans ma tête. Merde, du coup, je fais quoi ? Mon estropié avec sa mutuelle de corpo est plus encombrant qu’autre chose. Et putain, plutôt m’tirer une balle moi-même que me retrouver ENCORE à Mikoshi. J’m’apprête à lui répondre un truc, mais il me sort de me barrer. Hé, c’est pas lui qui décide. J’ai toujours les deux flingues et lui un trou d’balle… Mais, ces mots doivent lui coûter. En tant que bon toutou fidèle, il doit pas souvent laisser échapper une proie, nan ? J’devrais me sentir honoré ? Ah ! Ce serait le comble. Putain. Y’a rien qui s’passe comme prévu dans cette histoire - ouais j’avais rien prévu mais l’idée générale que j’me faisais de cet attentat, c’était pas ça. J’me voyais bien faire péter cet entrepôt, et finir dans un bar, deux jolies filles pendues à mes bras, avec une tequila old fashioned au piment. On est super loin de cette happy ending. — Compte là-dessus, mon vieux. Et putain, ça veut rien dire demain soufflera le vent de demain ». Il a pas changé d’un pouce ce sale corpo de merde. C’est hors de question que ça s’termine comme ça entre nous. J’lui fais un doigt d’honneur et j’passe par la fenêtre. Merde. Et c’est là qu’il faut courir, vite. Putain de journée pourrie. J’me tire en vitesse et j’contacte un pote pour squatter son appart le temps que ça se calme. ***Putain. Ce con de Goro, c’est plus un simple chien de garde. Il a pris du galon, et j’ai appris ça aux infos. Il aurait pu me le dire, on est potes tous les deux - non ? Non. J’ai trop bu. J’balance le bol de cacahuètes sur l’écran de télévision - et accessoirement sur la photo d’ce pauvre Goro. J’aurais dû lui exploser la tronche à ce con de corpo. Hé, Johnny ! C’est pas parce que j’te laisse jouer ta musique de merde ici que ça te donne l’droit de casser le matos ! — J’t’emmerde. — T’as assez bu, dégage d’ici, sale paumard. »J’lui fais un doigt et j’manque de me casser la gueule en me levant du tabouret. J’m’étais promis d’arrêter de boire. Et de fumer. Comme d’hab, les bonnes résolutions ont pas duré longtemps. J’attrape ma guitare et j’quitte ce rade à la con. J’ai pas pu m’en empêcher j’ai demandé à l’un des gars qui m’a aidé pour l’entrepôt de retrouver son adresse. J’ai juste envie d’poser une pêche sur son canap et d’lui écrire Va crever » sur un mur de sa piaule - ouais, c’est puéril, mais j’ai donné un concert d’enfer, j’ai trop picolé et j’suis pas prêt d’lâcher l’affaire avec lui. Il m’traite comme un con, et il va payer pour ça. — Mais pas trop fort, t’inquiète, V. J’sais que tu l’aimes bien, j’le tuerai pas… Ou peut-être un petit peu et j’ferai faire un engramme de sa personnalité ! Ah ! Tu trouverais pas ça tordant ? Ouais non, moi non plus… Putain, pourquoi j’te parle quand j’suis bourré ? Va pas croire que tu me manques. T’étais un crétin idéaliste et j’peux pas blairer ça. J’aime que les connards cyniques… Ouais nan, même ceux-là, j’peux pas les blairer… Putain, faut que j’arrête de parler tout seul. J’grimpe dans ma caisse - j’devrais dire “une” caisse, c’est pas la mienne, mais c’est un truc assez pourri pour que ça déclenche aucun système d’alarme à la con. On les connait les voitures de riches. Je jette la guitare sur le siège passager - avec toute la délicatesse d’un mec qui a bu trois verres de trop. J’démarre l’engin - après un temps interminable mais j’suis pas pressé, et ouais, j’vais commenter chacune de mes actions, ça t’pose un problème ? J’roule jusqu’à chez Goro. J’connais pas bien la ville et j’fais pas confiance aux GPS - même les téléphones ça m’angoisse, j’ai un vieux modèle, du genre qui sert qu’à envoyer des messages, pas qui suit ma position. C’est pas que j’sois parano mais… Si j’suis un peu parano. Enfin, normal quand on fait péter des trucs j’imagine, ça évite que les flics puissent me tracer trop facilement. Même si j’me cache pas. Johnny Silverhand assume tous ses actes. Putain d’immeuble de corpo à la con. C’est sûr que ça vaut le coup de vendre son âme pour vivre dans un bâtiment pareil. Pff. Quelle bande de tocards de merde. J’ai toujours vécu dans des caravanes ou des motels miteux et j’m’en porte très bien. L’argent ça rend con. Et cocainoman - ouais j’parle d’expérience, et j’étais déjà con avant. J’gare le machin comme un branque. J’sors et j’mets ma guitare en bandoulière. J’prends le flingue de Goro, ou l’mien… Non, celui de Goro. Arme prout-prout machin mon cul. Et j’passe par la grande porte parce que Johnny Silverhand se cache pas. Merde. Bonsoir Monsieur, est-ce que vous aviez rendez-vous ? … »BIM DANS TA GUEULE. CA C’EST POUR … Ouais non j’ai aucune revendication là. J’tire sur le deuxième garde qui nous tourne le dos - faut dire que y’a un silencieux sur cette arme là, hé ouais. J’le rate une fois, deux fois… Putain, ça vise pas droit cette merde. Ou c’est peut-être moi qui suis pas droit ? Le garde se retourne. La situation est un peu grotesque. On s’regarde comme deux chiens en rut qui veulent sauter la même femelle. Il fait un geste pour sortir son arme, je tire, cette fois ça le touche. Il est bien ce flingue quand il marche. C’est qu’il a bon goût le corpo !Encore que deux gardes ? Il se fout vraiment de ma gueule en vrai. J’parais si inoffensif que ça ? Bon cela dit, y’en a peut-être d’autres qui font des rondes, et peut-être des caméras, mais peut-être que j’en ai rien à foutre. J’prends l’ascenseur. VERS L’INFINI ET AU-DELA… Pourquoi est-ce que j’pense à ça ? — Putain V, qu’est-ce qu’on fout là ? J’crois que j’perds la boule - ou que je l’ai déjà perdue. J’tue ces pauvres esclaves du Grand Capital comme si c’était de leur faute s’ils ont été lobotomisés. J’ai plus aucune patience pour les vendus. Puis j’ai l’alcool mauvais. Dernier étage. J’me dirige sereinement vers l’appart de Goro, j’tente de crocheter la serrure mais j’suis trop bourré, alors j’donne un coup de pied dedans - et j’me fais hyper mal parce qu’on n’est pas dans un film des années 80. PUTAIN DE CORPO DE MERDE. J’suis con, j’aurais dû récupérer une clé en bas. C’est parti pour redescendre tous ces étages à la con. Après un aller-retour inutile, j’ai une clé électronique mon cul. J’ouvre la porte avec une facilité déconcertante ! Quelle victoire ! Ca m’a juste pris deux heures. J’avoue qu’après ça, j’ai plus trop envie d’chier sur son lit, enfin j’sais plus où j’voulais chier mais j’crois que j’ai pensé à ça à un moment. Du coup j’prends juste ma guitare et je joue Never Fade Away parce que j’me fais un peu de pub. Goro finit par me rejoindre en peignoir. Est-ce qu’il cherche à m’draguer ? J’suis pas d’ce bord là. V l’était mais pas moi. C’est clair et net et pourquoi j’pense à ça ? — Tu vas rire mais par la porte. La sécurité chez Mori Inc. c’est quand même foutrement d’la merde. À croire que vous aviez pas beaucoup d’ennemis jusqu’à ce que j’me pointe ! En plus, ton flingue tire pas droit, j’ai galéré à viser juste. À force, tu vas croire que j’suis un sociopathe, mais j’te jure que c’est pas le cas, j’ai juste une dent contre les types en costards, et ceux en uniforme. Sauf les pompiers, j’aime bien les pompiers. Ils ont des grosses lances à incendie et … J’ai dit ça à haute voix ?J’crois que c’est depuis la mort de V que j’suis encore plus énervé contre tous ces enfoirés. Il méritait pas ce qui lui est arrivé. Des sales types se sont servis d’lui et personne a pu le sauver, alors que c’était une légende. Et un ami. Et ça, ça craint. — Tu vas m’tirer dessus ? On dirait pas. Alors j’pose ma gratte, j’me lève et j’me dirige vers son mini bar - sa piaule est impeccable. Froide comme une instit désabusée qu’a pas été touchée par son mari depuis quarante ans, mais impeccable. Ça m’donne envie de tout péter. J’me retiens. Parce que j’suis un gars cool, et que Goro a une arme - moi aussi, mais là, il visera mieux que moi, j’suis pas con à c’point. J’me sers un verre de j’sais pas trop quoi. J’y connais rien en alcool étranger. Mais tant que ça fait tourner la tête et que j’vois flou après, ça roule. — J’sens qu’on va être dans une sorte d’impasse toi et moi, parce que j’te tuerai pas. Même si j’en ai un peu envie. J’pense que t’es la quintessence de c’qui se fait de pire dans c’pays, t’adresser la parole, c’est un effort… Mais j’imagine que t’es dans l’même cas, pas vrai ? Sauf que toi, t’es bien emmerdé parce que y’a ta loyauté d’chien fidèle qui entre en jeu. Moi j’trahis personne - à part moi - en te causant. Mais toi, tu fais honte à toute ta grande famille corporatiste de merde. Est-ce que j’devrais vraiment le provoquer ? Est-ce que c’est pas un peu con ? Ah peu importe. J’me laisse tomber dans son canapé, et j’m’allume une cigarette après avoir bu une gorgée de son alcool pas dégueu. — De toute façon, tu peux pas me tuer, parce que rien ne te dit que ma personnalité a pas été copiée au cas où j’crèverai parce que j’suis trop con et que j’ai aucun instinct de survie. J’te saoule là non ? J’avais l’habitude de parler à V tout le temps, ça me manque. Bon, ça me gonflait de rien pouvoir faire mais c’était marrant de pouvoir t’insulter sans que tu m’ mon verre vers lui. — Alors, tu l’poses ce flingue et tu trinques ou tu restes planté là comme un putain de Christ sur sa croix ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Ven 1 Avr - 404 ]Il est saoul. Complètement saoul. J’ignore comment il a réussi à tenir debout assez longtemps pour se traîner jusqu’à mon immeuble sans une égratignure -causée par les gardes, ou par lui-même. Je roule des yeux en entendant son explication. Non, en effet, jusqu’à Silverhand, aucun de nos ennemis n’était assez stupide pour oser s’en prendre à Mori Inc. Et bon sang, si ce n’était pas pour V, il ne respirerait déjà plus. J’avais bêtement pensé qu’il ne reviendrait pas, espéré qu’il disparaisse, dans un autre monde, ou dans un caniveau, sans que cela ne nécessite mon intervention. Je n’avais rien caché à Mori-sama ni son nom, ni que je le connaissais, ni qu’il était un dangereux terroriste qui avait causé du tort à mon ancienne corporation. J’étais loyal envers lui, loyal envers la Mafia Portuaire, et la cause qu’elle défendait Tokyo. Et malgré cela… Je l’avais laissé filer. Une vie pour une vie. J’aurais aimé que cela suffise à ma conscience pour ne plus avoir de dette envers V… Mais Silverhand m’avait épargné également, ce qui relançait donc mon problème. Je devrais l’abattre. Il est un ennemi de Mori Inc. Mais je reste là, à l’observer traverser la grande pièce principale jusqu’au bar, chaussures aux pieds. Les gaijins ne se rendent jamais compte de l’impolitesse dont ils font preuve en entrant dans une propriété japonaise sans retirer leurs chaussures. Il sort une bouteille - le Nanbubijin Junmai Daiginjo à plus de 6,000 yens - et se sert un verre. Avec un peu de chance, le saké l’enverra au tapis et je pourrais le faire disparaître en toute discrétion. Mais je ne le ferais pas, et il le sait. Il se laisse tomber sur mon canapé, toujours sans retirer ses bottes. Je m’approche, sur mes gardes, et croise les bras alors qu’il fait enfin preuve de réflexion.— Nous sommes dans une impasse, en pose mon pistolet sur la table basse en verre, à côté du Kenshin qu’il m’a volé lors de notre dernière rencontre. Johnny vide son verre d’une traite, puis récupère sa guitare et se remet à jouer.— … Le saké, ça s’ me lance l’un de ces regards qui se passe de mots. Je me doute qu’il n’est pas du genre à déguster l’alcool, mais plutôt de ceux qui boivent n’importe quoi jusqu’à l’inconscience. Comment fait-il pour jouer pareille mélodie dans un tel état d’ébriété? J’ignorais qu’il était musicien. Très bon musicien, pour se souvenir sans réfléchir des frêtes dans un ordre précis avec son cerveau noyé dans le saké et je ne sais quoi d’autre. Cette scène est surréaliste. Tout nous oppose, mais nous avons posé les armes et nous nous toisons calmement. — La seule raison pour laquelle nous nous tenons tous les deux côte à côte dans la même pièce sans nous descendre, c’est V. Je retourne au bar chercher la bouteille de saké et un verre, puis je m’assied à l’autre bout du canapé, laissant une distance raisonnable entre nous. Je me sers un fond d’alcool, et repose la bouteille sur la table basse. Je ne bois pas quand je suis au travail, je l’avais déjà dit à V… Mais je suis chez moi, sur mon temps libre. J’imagine que je peux me le permettre.— Tu veux dire… Qu’à chaque fois que j’étais avec V… Tu étais là aussi?Nouveau regard qui en dit long. Je n’ai jamais posé de questions à V à propos de son éclat qui lui attaquait le cerveau. Je n’ai su les détails qu’à la toute fin. C’est ma faute. J’étais trop occupé à planifier la vengeance de Saburo. Je ne me suis pas intéressé à cet homme qui a pris tant de risques pour m’aider, dans l’espoir qu’Arasaka lui rendrait la pareille. Je vide mon verre d’une traite. De toute façon, la rancoeur que j’éprouve soudain ne m’aurais pas permis d’apprécier le goût du saké.— Les mots que l’on ne dit pas sont les fleurs du silence. On m’a appris à ne pas poser de questions, alors je n’en ai posé aucune à V. Vu la situation, je pensais qu’il préférait ne pas parler de toi. Je respecte le remplis nos verres, et repose la bouteille. J’en achèterai une autre la prochaine fois que je me rendrais à Tokyo. Peu importe.— Certaines choses sont parfois amenées à se répéter, certaines rencontres à se reproduire. Tu es encore plus impulsif et indiscipliné que V… Mais tu lui ressembles. Il continue de jouer. J’ignore si je dois prendre cela comme une invitation à continuer, ou à me taire. Je suis du regard sa main mécanique appuyer sur les cordes par pur automatisme. Et je me surprends à apprécier le son que cela produit. — Alors, que fait-on? Une soirée de trêve, et ensuite? On sait tous les deux que nous serons amenés à nous affronter à nouveau. Je n’ai jamais pu m’entendre avec V au sujet des corpos, je n’essaierai même pas d’en discuter avec toi. Une fausse note. Une autre. Puis le silence. Je tourne la tête pour voir ce qu’il se passe, et le monde tourne trop vite. J’en déduis qu’il est aussi victime du Nanbubijin. Je me recule doucement, pour m’enfoncer contre le dossier du canapé. Johnny s’avance pour poser sa guitare contre la table basse, mais l’instrument tombe à terre, ponctué d’un juron de son propriétaire. Je me redresse pour la ramasser, mais mon invité clandestin doit interpréter mon geste comme une attaque, et me fait basculer en avant après m’avoir attrapé le poignet. Comme il n’a aucun équilibre, on se cogne tous les deux contre la table basse, qui se renverse dans un fracas assourdissant. Le verre s’est brisé et s’est éparpillé sur une bonne partie de la pièce. J’y vois une opportunité celle de faire croire à un cambriolage qui aurait mal tourné, pour couvrir ses traces. Je soupire, et tend la main pour attraper mon Kenshin qui a glissé sur ma droite, mais Silverhand y voit encore un geste menaçant. J’aurais dû lui préciser ma pensée avant de bouger. Il se jette sur moi, et nous roulons sur le carrelage. Bras chromée ou pas, il a trop bu, et cette fois j’ai l’avantage. Je le maintiens à terre du mieux que je peux.— Assez! Si j’avais voulu te tuer, ce serait déjà fait. Ton sang recouvrirait le tapis. Je suis déjà en train de réfléchir pour ne pas avoir à parler de toi à mon supérieur… À prends le Kenshin des mains de Johnny, et tire dans ma baie vitrée. Puis dans un vase à l’entrée, et dans ma télé. J’ai une bonne assurance.— La prochaine fois que tu voudras me voir… Ce ne sera pas ici. Trop risqué. Il ne devrait pas y avoir de prochaine fois. Je suis en train de pactiser avec le diable. Combien de temps avant qu’un voisin d’un étage inférieur ne croise un cadavre dans le couloir et n’appelle la police? Je rends le Kenshin à Silverhand, vu qu’il a l’air de le préférer entre ses mains que les miennes. Je l’abandonne au sol, le temps d’enfiler quelques vêtements et d’attraper mes clefs. Puis je lui tends la main, pour l’aider à se relever.— Tu ne peux pas rester ici. On efface les caméras, et je te dépose où tu veux. Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2255, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Ven 1 Avr - 2223 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Je jurerai qu’il est pas mécontent que j’sois là, mais en même temps si. Ou alors c’est parce que j’ai un peu trop d’alcool dans le sang et que j’le vois flou. J’me rends pas bien compte. Le sak-quoi ? J’regarde le contenu de mon verre. Qu’est-ce que ça peut faire c’qu’il y a dedans ? Tant que c’est fort et que ça fait tourner la tête. T’façon passé un certain stade, tous les alcools ont le même goût. J’gratte ma guitare, sans réfléchir - c’est pas comme si j’pouvais réfléchir clairement là. Mais j’connais mes propres chansons par coeur, ça s’fait tout seul. Ouais V est un super entremetteur. Il était plus doué qu’moi dans l’domaine de la sociabilité. Moi j’suis un vieux con qui râle tout le temps. Lui, les gens finissaient toujours par l’apprécier. J’le regarde se servir à boire du coin de l’oeil. Il trouve un paumard ivre chez lui et il le vire pas à coup d’pied au cul - c’que j’aurais totalement fait à sa place. C’est peut-être un brave type ce Goro finalement. J’lui souris. Ouaip. À chaque fois mon coco-corpo. J’ai entendu toutes ses petites histoires larmoyantes sur sa pauvreté et l’fait qu’Arasaka l’a sauvé d’la misère. Il s’fait enchaîner et il demande juste à c’que la laisse soit dorée, parce que c’est swag et qu’il est reconnaissant. Ça devrait pas me surprendre, un chien pourra jamais comprendre un loup. — Ouaip. J’étais tout le temps là. Et j’me souviens de toutes les conneries que t’as pu raconter, mon grand. Enfin, en ce moment, j’me souviens pas de grand chose, mais dès que j’aurais moins d’alcool dans l’sang, j’pourrais me foutre de ta gueule. Oh putain. Un proverbe. C’est vrai. Y’a que les jap pour faire ça. Ils arrivent pas à capter que tout le monde déteste les proverbes à la con et les phrases toute faites, c’est un truc de branleur qui lit trop de bouquins mais qui s’astique pas assez l’poireau. Mais bon, il a pas tort, c’est sympa de pas avoir été trop curieux. Évidemment que V voulait pas parler de moi, cette puce le mettait sacrément dans la merde. J’hausse un sourcil et j’bois le verre qu’il me sert. Ça m’aurait étonné que j’ressemble pas à V. Quand on passe autant de temps dans la tête d’un type, on finit par plus savoir qui on est vraiment. J’ai pas perdu les trucs qui font d’moi Johnny Silverhand, mais c’est sûr que j’ai ajouté certaines choses de V. À commencer par la loyauté. Et putain, ça, ça fait chier. Non parce que moi j’voulais le descendre ce con de corpo à la base. J’ricane en grattant les cordes. Ouais. Et V était plus gentil qu’moi sur le sujet des corpos. Faut dire aussi qu’il savait pas tout c’que je savais. Qu’il s’est pas retrouvé dans une guerre, qu’il a pas vu les corpos bouffer l’monde. Moi j’ai vu tout ça. Ouaip, j’l’ai vu, et plein d’autres trucs. Tous ces connards de… De quoi on parlait déjà ? Putain, il tape son machin. Ça, c’est parce que j’ai un don, à l’oeil, j’sais repérer l’alcool qui m’fera monter le plus vite au ciel. J’arrive même plus à m’concentrer sur mes doigts. Si j’avais su qu’les riches buvaient pas des trucs de fiottes, j’serais peut-être venu plus souvent pour vider leur bar. C’est l’moment d’arrêter de jouer et… — Putain, pourquoi ma guitare a été enduite de lubrifiant ? Elle tient pu debout… J’crois que j’avais déjà trop bu et que ton sakré monte à la tête… Goro tend la main vers moi. QUOI ? APRES TOUT CE QU’ON A TRAVERSÉ ? IL M’ATTAQUE PAR SURPRISE ? QUAND JSUIS TROP IVRE POUR ME DEFENDRE ? J’me laisserai pas faire ! J’lui attrape le poignet pour l’arrêter mais tout n’est pas facile quand l’appartement dans lequel on se trouve tangue… Là, j’perds un peu le fil, parce qu’on se casse la gueule tous les deux, qu’il essaie d’me prendre mon arme et que j’veux l’arrêter mais que décidément, j’suis pas à mon avantage dans cet état. Faudra pas prendre le volant pour rentrer, parce que j’risquerai d’avoir un accident et ce serait nul de mourir comme ça pour une légende du ROCK. — Oh, tu parles de moi à ton supérieur ? Genre, nous deux, c’est officiel ? Pourquoi j’fais des sous-entendus ? Il va s’faire des films après. Attends, il a parlé de sang ou j’ai rêvé ? J’sais plus. Il parle trop. Et pas toujours pour dire des trucs qui veulent dire des trucs, c’est ça l’pire. J’crois qu’il veut pas me tuer en fait. Mais il a mon - son - flingue dans la main. Inacceptable, je l’avais volé de manière réglo. Il tire dans des trucs… Putain, soit il est très con, soit … Soit j’en sais rien, j’pense qu’il réfléchit trop et moi pas assez. Comment ça la prochaine fois ? J’veux plus jamais le revoir ce salon con de corpo de merde… Il me tend la main pour m’aider à me relever. Je la prends, mais j’tiendrai pas debout et… J’suis pas sûr d’avoir envie de l’être, debout j’veux dire. Au lieu de me lever, j’attire Goro vers moi, puis j’roule pour me mettre sur lui et j’l’embrasse. ME DEMANDE PAS POURQUOI V. J’EN SAIS RIEN OK ? J’AI TROP BU ET J’FAIS ENCORE TES PUTAINS DE REVES ÉROTIQUES A LA CON. J’commence à déboutonner sa chemise mais c’est hyper dur quand on a pas les yeux en face des trous. Et Goro m’arrête de toute façon. — Quoi ? T’as peur que j’te gerbe dessus ? T’inquiète pas, c’est pas mon genre, et j’suis en parfaite forme pour… Il me repousse pas aussi brutalement qu’un hétéro sûr de lui l’aurait fait - mais j’aurais sans doute oublié c’détail demain. Moi à sa place, j’me serais foutu une mandale. Mais c’est pas c’qu’il fait. J’m’assois. J’m’allume une cigarette. J’ai pas trouvé ça aussi désagréable que c’que j’avais imaginé. Mais c’est pas la peine d’en parler. — T’as raison. T’façon, si y’a pas d’explosion, j’peux pas bander. C’est pas pour rien que j’suis devenu un terroriste et pas vendeur de bagnole. J’souris mais ça l’fait pas rire. J’me relève tant bien qu’mal en m’appuyant sur le mur. C’est dingue comme cet appart penche. Trop bizarre d’payer un loyer pour ça. J’prends ma guitare. J’range le flingue dans mon fut’. — T’sais quoi, mon vieux, j’vois pas pourquoi j’aurais envie de te revoir. On n’est pas potes tous les deux, t’es un putain d’chien de corpo et j’peux pas te saquer. Tu t’mettrais en tutu et tu danserais un ballet si ton patron te le demandait et imaginer cette scène me file la gerbe. Ou alors, c’est l’alcool. Peu importe… Tu peux me ramener chez moi, c’est… Bah c’est dans un coin pourri, y’a des caravanes et du sable… Mais tu vas faire tache dans l’paysage. J’le laisse passer devant, il a pas l’air hyper ravi. Et moi non plus j’le suis pas. Putain, si on n’était pas con, on se serait déjà tiré dessus. Ca réglerait tous nos problèmes. Enfin tous les miens, lui pas sûr. Mais non, au lieu d’ça, il m’emmène jusqu’à sa caisse - hors de prix et dans laquelle j’ai bien envie d’gerber exprès - comme si j’étais un vieux pote de fac ramassé par erreur un soir de beuverie. J’me laisse tomber sur le siège passager, ma guitare dans les bras et ma clope au bec. — Ouais, c’est vers le Sud. Et conduis pas trop vite parce que j’me sens pas bien. Oh et faudra faire gaffe, j’ai un gros chien méchant qui s’appelle V. En vrai, il est gentil. Comme cet idiot de V, il fait confiance à tout le monde. — J’aimerais bien savoir comment t’as pu remettre le couvert avec les corpos après ce qu’ils t’ont fait quand le vieux est mort ? T’as réussi à t’convaincre qu’ils avaient eu raison de te jeter comme une merde alors que t’avais rien fait ? T’as vraiment si peu d’estime de toi ? J’devrais peut-être lui donner des cours pour apprendre à s’respecter. Et pour récupérer son âme. M’enfin, à ce compte-là, j’devrais ouvrir une école, parce qu’ils sont légion les types dans son cas. Ça craint. J’soupire en effleurant les cordes. Qu’est-ce que mes fans penseraient s’ils me voyaient ramener un corpo chez moi ? Putain, pourquoi j’pense à ça alors qu’on est presque arrivé ? T’façon j’suis pas assez connu encore, faudra faire gaffe par la suite, si ça se reproduit… Mais ça se reproduira pas, hein ? _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Sam 2 Avr - 054 ]J’allais l’aider à se relever, mais au lieu de ça, je finis à terre, avec Silverhand s’appuyant de tout son poids sur moi. C’est ma faute, je le pensais trop ivre pour me faire un coup fourré, et pouvoir me mettre à terre. Je m'apprête à lui faire une prise au sol pour reprendre le dessus, mais il écrase ses lèvres contre les miennes, et je ne comprends plus rien à la situation. Je pensais que tous ses sous-entendus n’étaient que de la provocation mélangée à de la stupidité; mais il semblerait que j’ai été trop naïf. Alors ce qu’il me disait à propos des sentiments de V était vrai? Je ne peux m’empêcher de me demander si c’est la raison pour laquelle V a accepté le marché avec Hanako. Parce que je lui ai dit que seule la corpo qui avait créé la puce pourrait l’aider, qu’ils tiendraient parole. Il avait confiance en moi, pas en Arasaka… Et il est mort. Il a refusé le contrat pour sauvegarder son âme, m’a expliqué que je ne serais jamais libre, et nous ne nous sommes jamais revus. Je ne réagis que quand il commence à s’en prendre à la chemise que je venais d’enfiler. J’attrape ses poignets et l’immobilise, puis le repousse gentiment pour qu’il se redresse. J’ai peur qu’il ne régurgite si je lui donne un coup dans l’estomac, en effet. Et je suis un peu secoué d’apprendre une vérité sur laquelle j’ai toujours fermé les yeux. Vexé, Johnny se relève et s’allume une cigarette. Je n’écoute pas ce qu’il dit, je ne sais plus quoi penser. Je n’ai aucune envie de déterrer le passé, pour moi, ça remonte littéralement à une vie antérieure… Je respire une seconde, pour récupérer mon sang froid. La priorité pour l’instant, c’est de couvrir son intrusion. Si ça devait se savoir, je serais dans une galère sans nom. J’envoie un message à Isidore, lui expliquant que si on lui demande, j’avais passé la soirée chez lui. J’attrape une veste de jogging pour éviter de trop “faire tâche dans le paysage”, comme me l’indique Johnny, et je rabats la capuche sur ma tête. Nous sortons de l’appartement pour rejoindre le garage. Comme il a descendu le peu de gardes de l’étage, on ne croise pas âme qui vive. J’ignore comment il a réussi à les maîtriser vu son état, ça relève du miracle… Une fois dans ma voiture, j’efface à distance les caméras de sécurité de l’immeuble, et je démarre. J’ouvre les fenêtres, puisqu’il fume dans l’habitacle, et je prends donc la route, direction “le sud”. Comme il m’a parlé de caravanes, j’ai une idée assez précise de quel “sud” il s’agit. Il parle trop, tout en se remettant à jouer de la guitare, et j’ai tout sauf envie de parler de V et de Corpo. Alors je l’ignore, et il continue de parler tout seul entre deux mélodies. Je devrais être dans mon lit, à profiter d’un sommeil paisible, à l’heure qu’il est. Mais au lieu de ça je me retrouve sur la route, à ramener un terroriste saoul chez lui après avoir effacé toute trace de son passage chez moi. Tout ce qu’il faut pour m’accuser de trahison envers Mori Inc, et me faire descendre par un collègue. Ou Mori-sama lui-même, parce que bon sang, je suis son bras droit. Je suis censé être incorruptible, n’avoir aucune attache, lui même dit que les sentiments sont le début de la fin pour des gens de notre rang, et je ne peux pas être plus d’accord qu’aujourd’hui. Je fais preuve de pitié à l’égard de cet idiot qui fonce dans le tas comme s’il était immortel. Si ça se savait, je serais mort. De tous les êtres que l’univers pouvait ramener, on m’a envoyé la pire partie de V. — Je crois que je t’ai dit que je n’aborderai pas ce sujet avec toi. A moins que tu veuilles mettre fin à notre… Trêve non passe la tête par la fenêtre, comme le faisait le bichon d’Abernathy à l’époque. J’ai des souvenirs d’une époque révolue, ça m’épuise… Il finit par m’indiquer à quel moment tourner, et nous passons devant quelques mobil-homes avant qu’il n’ouvre la portière alors que je n’étais même pas encore à l’arrêt. Il se vautre dans le sable quand je mets le frein à main. Je devrais le laisser là, ce n’est plus de mon ressort. Il est trop ivre pour revenir me hanter pour aujourd’hui, et assez loin de quoi que ce soit pouvant appartenir à Mori Inc pour… Ma conscience personnelle. Je claque la portière passager. Je devrais le laisser la tête dans le sable, mais j’ai l’impression de voir V quand il était victime de la défaillance de l’implant, et qu’il tombait à terre. Je suis en train de perdre la raison. Ou alors, c’est le saké. Je soupire, sors de la voiture, j’en fais le tour, le ramasse comme une poupée de chiffon, et l’aide à entrer chez lui. Il me repousse pour s’appuyer contre le mur et se débrouiller seul pour rejoindre sa chambre, et c’est le moment que son chien choisit pour faire irruption dans la pièce et se jeter sur moi. Pourquoi je finis à terre tout le temps, quand je suis avec Johnny…? Si celui-là est le chien méchant dont il m’a parlé, je me demande ce qu’est un chien “gentil” selon lui. Je me retrouve couvert de bave, et suis bien soulagé de porter une veste de jogging et pas de smoking. — … Je ne sais pas ce que les corpos t’ont fait personnellement pour que tu en arrives à de tels extrêmes. Tout le monde ne fait pas partie de Mori Inc par loyauté comme moi. Certains sont là parce qu’ils ont besoin d’argent, parce qu’ils sont victimes de chantage… J’ai conscience que tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir. Tu tues des innocents. Nous aussi. Des dommages collatéraux, inévitables pour atteindre nos idéaux. On est pas si différents, on ne défend simplement pas la même un “bong”, et j’ignore s’il m’a écouté ou non. Je rejoins Silverhand dans sa chambre, accompagné de son chien, et le trouve étalé sur son matelas. C’est vraiment ici qu’il vit…? Dans une misérable roulotte dévorée par les mites, qui n’a rien à envoyer à une chambre d’un motel minable…? Le chien saute sur le matelas, et se couche contre lui. Je les regarde, et je ne vois qu’un homme rongé par la solitude, avec le même regard que V lorsqu’il s’est retrouvé séparé de Johnny. Le regard que seuls les gens qui ne ressentent que du vide ont. Ca ne devrait pas m’atteindre, pas autant. J’ai conscience que bien des gens souffrent de la misère et de la solitude à travers le monde. On a tous perdu des êtres chers, des pertes que nous n’avons jamais accepté, et qui nous poussent à chercher le conflit même si cela n’est pas dans notre nature. Et quand je le vois ainsi, je me dis que ce sont nos failles qui nous rapprochent. Malgré tout ce qui nous oppose. Je renvoie un message à Isidore, qui doit dormir à poings fermés. “Rectification si on te demande, j’ai passé la NUIT chez toi.” Je sens que ça va me valoir une vingtaine d’appels manqués en début de matinée. Avant même qu’il n’apprenne pour le “cambriolage”. J’ai préféré rester chez Silverhand. Au cas où il se trouverait mal. J’ai joué à la balle avec son chien, je me suis fait un café -immonde, je n’en ai bu qu’une gorgée- j’ai fait de l’origami avec ses paquets de cigarettes vides, et j’ai aussi mémorisé quels entrepôts de Mori Inc étaient répertoriés sur une carte de la ville qui trainait sur la table, sous un tas de magazines -indécents, pour la plupart- et de pubs. Quand les premières lueurs du jour commencèrent à éclairer la pièce étriquée du mobilhome, je pris la route, pour aller planter ma voiture dans un fossé. Au cas où. Mieux vaut prendre trop de précautions que pas assez. - - - - - - - - - - - - - - -Il m’a fallu marcher une heure dans le désert avant de trouver une station de bus pour pouvoir rentrer. Avant de rentrer, je suis passé récupérer une carte prépayée pour envoyer un message à Silverhand “Même la queue pourrie d’une daurade en vaut la peine. ” J’en renvois un alors que j’arrive à l’entrée de mon immeuble, bouclé par les flics. “La prochaine fois, on se verra chez toi, ou dans un motel. Ne viens pas directement à moi, trop risqué” puis un autre alors que le concierge court vers moi, affolé. “J’ai nourri V. Le chien. Donne lui un bain. Il a l’odeur d’une yagi”. J’ignore comment on dit chèvre alors je l’écris en japonais, peu importe. “Ne laisse pas l’absence de V te consumer” Ha, je vois ma voisine du dessous, Minami-san. J’ai la migraine qui pointe. “Le vrai V, pas le chien.” Dernière édition par Takemura Goro le Sam 2 Avr - 2256, édité 1 foisMessages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Sam 2 Avr - 1748 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Ah ! Il a trouvé l’endroit tout seul comme un grand. Ça c’est un bon corpo-gps… J’ouvre la porte et j’sais pas pourquoi, le sol est pas stable, donc j’me ramasse la gueule. Putain. J’grogne. Quoique j’pourrais rester là… C’est pas si inconfortable… Mais quelqu’un vient me relever. Ah oui, Goro. Il était là. Un autre corpo se serait barré direct. Qu’est-ce qu’il fout encore là ? Il a succombé à mon charme irrésistible, comme Alt… Et Rogue… Et Kerry - amicalement. Il m’aide à entrer chez moi. Ok, c’est bon. Maintenant, il peut s’tirer. J’le pousse et j’me dirige vers la chambre. En m’appuyant sur le mur. Marrant, on dirait qu’il est mou et l’effort est compliqué. J’aurais pas dû prendre ces pilules au bar, non plus. T’façon j’devrais pas prendre les pilules d’un inconnu à la base, c’est quoi cette attitude irréfléchie ? J’ai toujours été aussi con ou c’est juste maintenant ? J’vois V du coin de l'œil mais c’est pas moi qu’il vient saluer. Il se jette sur Goro et ça m’fait rire. Bon chien ça. J’entends l’corpo qui braille des trucs, mais j’capte que la moitié des mots. J’suis pas en état de lui répondre intelligemment t’façon. Et ça sert à rien de débattre avec un type qui m’comprendra jamais. J’vacille jusqu’à ma piaule, j’fais tomber ma guitare - elle en a vu d’autre ! Et j’m’allonge sur mon matelas. Ah. Enfin un peu de calme. Putain, plus jamais j’bois du skaré… Du truc de jap. C’est forcément ça qui m’a achevé. V grimpe à côté de moi, j’lui gratouille tête et j’crois que je m’endors. *Putain de migraine atroce. Quelle vie de merde. Promis, j’bois plus jamais. Enfin, au moins jusqu’à ce soir. V me lèche la joue, je lui caresse sa grosse tête toute mignonne - parce que c’est le seul à qui j’peux pas faire la tronche et que j’ai jamais envie d’engueuler. — Ouais… Ouais… Faut s’lever. Tu sais que t’es presque plus chiant en chien qu’en humain, V ? J’ai un putain de marteau-piqueur dans la tête. J’ai besoin d’un café. J’manque de me casser la gueule en sortant du lit. V me tourne autour comme si j’avais un morceau de steak saignant dans l’cul. Y’a des pliages chelou de mes paquets de clopes sur la table et une tasse de café. Oh putain c’est vrai, j’suis passé chez Goro hier soir… — J’me souviens plus de c’qu’on a fait. Tu crois que j’ai déconné ? Non attends, si y’a ces merdes là, c’est qu’il m’a ramené chez moi et qu’il est resté… Donc j’ai pas dû trop l’énerver. Ou alors, il commence à s’attacher et tu veux que j’te dise ? C’est pas une bonne chose. Et c’est de ta faute, V. Ouais, me fais pas cette tronche-là, tu pouvais pas t’empêcher de flirter avec les corpos et voilà où ça nous mène. Je jette les origamis de Goro… Sauf un. Pas par sentimentalisme ou quoi, hein. Juste comme ça. J’le pose sur le bar de la cuisine. C’est un peu mignon cette connerie. Moi qui pensais que les corpos étaient que des robots sans âme et sans passion. J’vide sa tasse de café et j’m’en sers un chaud à la place. — Allume la télé, V. V appuie sur l’interrupteur du vieil écran de télévision. C’est old school chez moi. J’ai pas les moyens, et honnêtement, j’m’en contrebranle. Tant que j’ai une guitare et une machine à café, le reste, c’est pour faire joli. J’attrape mon téléphone. Cinq messages d’un numéro inconnu. C’est une blague ? Va falloir qu’il redescende un peu. On est pas potes. Pas la peine de s’envoyer des textos. Et putain ça veut dire quoi La queue pourrie d’une daurade en vaut la peine ? C’est un truc sexuel ? J’commence à croire qu’il invente des trucs en faisant style que ça vient de son pays pour se foutre de ma gueule et j’aime pas beaucoup ça. J’peux même pas le lui dire, ce serait raciste. Merde. J’bois une gorgée de café dégueulasse. Comment ça la prochaine fois ? Mais y’aura pas de prochaine fois. Enfin pas dans un motel. Et pas chez moi nom de Dieu. Si mes copains terroristes le voyaient ici, ce serait la fin d’une putain de légende. Johnny Silverhand peut pas être pote avec un corpo. C’est comme dans Roméo et Juliette, sauf que c’est pas une love story, et que j’suis foutrement plus sexy que Roméo. Je rêve. De quoi il se mêle ? L’absence de V me consume pas. C’est juste que c’est pas pareil sans lui. Puis c’est quoi une yagi ? Il a cru que j’parlais jap ? J’réponds un truc du style “Ouais. Sympa d’être resté, ducon.” Parce que c’est ma façon d’lui dire merci. J’attrape la télécommande et j’monte le son. Ils parlent de Goro aux infos. Un cambriolage ? Bah putain. J’me souviens pas avoir piqué quoi que ce soit pourtant… Bon cela dit, j’me souviens même plus pourquoi j’me suis pointé chez lui. Il a dû inventer un truc pour les gardes morts. Même bourré, j’peux pas m’empêcher de tuer des types qui font juste leur taf - fallait pas bosser pour Mori Inc, j’vais pas culpabiliser pour ça. — Qu’est-ce que t’en penses, V ? Tu l’aimes bien, Goro ? Ouais, forcément tu l’aimes bien. Moi aussi j’crois. Ça me rappelle le bon vieux temps. Et puis après une soirée pareille, il osera plus jamais m’foutre une balle dans la tête. C’qui veut dire que j’vais pouvoir faire péter tout ce que je veux. J’caresse V qui remue la queue, en finissant mon café. “Ok. Viens bar God Sucks demain soir, c pas loin dchez moi. Pas dcostard. Concert d’enfer.” *Écrire de nouvelles chansons, ça a été tout un merdier. J’avais l’inspi mais faut composer derrière et sans Kerry pour me motiver, c’est pas pareil. J’ai remonté un groupe avec les moyens du bord, mais y’en a pas un qui m’supporte plus de trois mois. Et ça aide pas. Faut dire que ce sont tous des cons. Pas un vrai un zicos. De nos jours, plus personne prend l’temps d’apprendre à jouer d’un instrument. Puis ils ont pas l’âme de rockeur qui va avec. C’est pas inné d’jouer ma musique. Faut avoir l’âme et l’coeur d’un rebelle. Et ces gars l’comprennent pas. Putain, j’déteste le futur. Mais j’monte sur scène quand même, parce que Show must go on. Et puis, tant que moi je joue comme un Dieu, le reste, on s’en fout. J’fais mes nouvelles chansons et tous les paumards du bar ont l’air de kiffer. En vérité, le groupe marche plutôt pas mal, c’est juste que c’est un truc d’initié. La musique d’aujourd’hui, c’est d’la merde qui donne envie d’se crever les tampans. Mais ça plait au grand public, alors les connards continuent d’en faire. La plupart des gens sont devenus des esclaves du grand Capital et ils ont pas envie qu’on le leur crie dans la tronche. Ils préfèrent quand y’a que du son ringard et sans vie. Le pire, c’est que tous les groupes d’aujourd’hui se prennent pour des putains de stars. C’est pas être une star que d’remuer son cul sur une scène en faisant “mhmhm” parce que dire des trucs aux gens d’nos jours, ça sert plus à rien. C’est être un putain d’nazi d’la musique. J’termine sur Never fade away parce que merde. J’suis quand même Johnny Silverhand. Et que j’les adore ces vieux tubes. Même si personne les fois fini, j’signe trois, quatre autographes sur des nibards, j’prends une ou deux photo et j’me tire. J’étais une super-star avant. C’est long et chiant de devoir remonter la pente. Mais ça va venir. J’vois Goro assis à une table dans un coin. J’m’installe avec lui. Il a fait l’effort de pas trop s’habiller comme un corpo, mais ça se sent. Il a bien fait d’pas s’foutre au bar. Un junkie ivre l’aurait provoqué direct. J’commande deux Johnny Silverhand. — J’aurais jamais pensé t’convaincre de venir dans ce rade pourri. Tu sais qu’t’as un grain ? Tu dois être le corpo l’plus débile que j’ai jamais rencontré… Quoique maintenant que j’y pense, t’es l’premier avec lequel j’échange plus de deux mots, donc difficile de comparer… Si on omet ce connard de Saburo. T’énerves pas, tu peux bien admettre que j’ai obtenu l’droit de l’insulter après qu’il a utilisé le tueur d’âme sur moi, non ? Que tu l’veuilles ou non, c’était pas un type sympa. Moi non plus, mais lui encore moins. La serveuse nous amène nos verres, j’trinque avec mon nouveau meilleur pote corpo et j’bois une gorgée. J’dois être la seule Légende de Night City qui peut boire son propre cocktail, si c’est pas la classe. — T’en fais pas, j’boirai pas autant que l’autre soir. Alors, comment t’as trouvé l’concert ? J’suis sûr que t’es du genre à écouter que d’la musique classique ou du jazz, genre celui qui passe dans les ascenseurs. Ça doit t’changer un peu. Et ouais, j’parlais de toi dans la chanson Unleash the dog. J’m’allume une cigarette. Une nana punk vient en minaudant pour que j’lui signe un autographe sur une fesse. J’le fais sans trop regarder et elle me glisse son numéro avant d’retourner auprès de ses potes. — T’as l’droit de dire que c’était d’la merde. J’suis pas un corpo, l’hypocrisie ça m’file la gerbe. _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 045 ]J’ai eu beaucoup de travail, toujours à cause des retombées de l'entrepôt qui a explosé à cause de Silverhand. Rassurer nos clients, nos fournisseurs, nos sponsors, nos partenaires, un véritable casse-tête. Il a fallu revoir la sécurité, maintenant que nous avions quelqu’un d’assez fou pour se dresser face à nous et agir de façon aussi impulsive et dangereuse… Mes voisins me regardent de travers, soucieux que les couloirs de l’immeuble ne soient à nouveau jonchés de cadavres à cause de ma présence. J’ose espérer que Johnny n’y mettra plus les pieds, et se contentera de me harceler de messages pour que l’on se rencontre en zone neutre… C’est aussi dangereux pour lui que pour moi, que l’on soit vu ensemble. On ne devrait même pas se voir. Nous n’avons qu’une chose en commun, c’est la raison pour laquelle on continue de se parler malgré ce qui nous sépare. V. Nous n’arrivons pas à faire notre deuil, nous sommes donc en colère, et à la recherche de conflits, ou de tout ce qui pourrait nous le rappeler. Je ne sais pas où cette relation va nous mener, en tout cas pour l’instant, elle ne m’apporte rien de respecté la demande de Silverhand, je n’ai pas mis de costume, et je me suis rendu à l’endroit indiqué, non sans appréhension du “concert d’enfer” qu’il m’avait promis. Le videur hausse un sourcil en me voyant - j’ai pourtant porté une attention particulière à ne pas avoir l’air trop reconnaissable, après tout, on voit mon visage un peu trop souvent dans les médias en ce moment - mais il me laisse entrer. Je n’avais pas porté de jeans depuis… Jamais. J’ai l’impression d’être en pyjama. J’ai enfilé une chemise blanche et la veste de jogging de la dernière fois, la noire. Je suis loin du look très sombre des personnes déjà présentes à l’intérieur du bar, c’est sans doute la raison du regard insistant du videur, et de certaines personnes que je pousse doucement pour me frayer un chemin. Johnny n’a pas l’air d’être arrivé, pour l’instant, alors je m'assieds à une table en retrait, dans un coin du bar. Je commande un café, et je m’attire à nouveau des regards étranges. Je ne comprends pas ce qu’il y a d’étrange de boire un café dans un bar, surtout à une heure tardive. Je ne pense pas être le seul à avoir beaucoup de route à faire au retour, vu l’emplacement perdu des lieux, mais bon. L’heure tourne, et je ne vois toujours pas Silverhand. Il commence à y avoir du monde qui s’entasse devant la scène, puis soudain, les lumières s’éteignent, et dans l’obscurité totale, une voix résonne soudain “Mesdames et Messieurs, RETURN OF THE SAMURAI!” Des cris suraigus retentissent suite à l’annonce, les spots s’allument, aveuglants, et éclairent le groupe sur scène. S’avançant jusqu’au micro, je reconnais Johnny. Il ne perd pas de temps à présenter le groupe, la musique démarre en trombe, et il se met à gueuler dans le micro. Les spectateurs secouent la tête dans tous les sens, et font les cornes de diable avec leurs doigts. Ca ne surprendra personne, mais c’est le premier concert de rock auquel j’assiste, dans toute ma vie. Poser des jours de congés, ça n’existe pas quand on sert Saburo Arasaka en personne. Je n’avais le temps ni pour les concerts, ni pour avoir une vie de famille ou une vie amoureuse, ni pour avoir des passe-temps trop prenants. J’avais compris qu’il était un bon musicien en le voyant jouer sans avoir les idées claires, mais il était encore meilleur en réalité. Les chansons s’enchaînent, le public se déchaîne. De jeunes filles devant la scène enlèvent leurs t-shirts et les jettent aux pieds des musiciens. Je hausse un sourcil, mais ça n’a l’air de surprendre personne à part moi. Sur scène, Silverhand est éclatant. Sa prestance est incroyable, j’en oublierai presque à quel point il est têtu et grossier. Il n’a rien à voir avec la carcasse imbibée d’alcool qui s’était traînée jusqu’à chez moi il y a deux jours. Cette coquille vide qui vivait dans un trou à rat, qui ne supportait personne et que personne ne supportait à part son compagnon à 4 pattes. Cet homme qui appartenait à un autre temps, et qui s’était laissé aller avec moi l’espace d’un instant, comme si j’étais capable de contenir son désespoir et sa folie. Je n’ai pas pu sauver V. Je ne pourrais pas le sauver, lui non plus. Je préférais oublier ce baiser. Il n’avait aucune valeur, sous l’influence de l’ moment où je vois le premier soutien-gorge voler dans la foule, je reconnais l’air craché par les hauts parleurs. C’est la musique que Johnny jouait chez moi, puis dans ma voiture. Je prête une oreille attentive aux paroles, car si je connaissais la mélodie, je n’avais jamais entendu les mots qui l’accompagnaient. Et ils m’atteignent plus que je ne l’aurais cru, me prenant par surprise. Je me demande si c’est lui qui l’a écrite. Celle-ci, et les autres. Quand elle se termine, elle laisse place à une foule d’applaudissements. Les jeunes filles de tout à l’heure remuent leur poitrine devant la scène, et Johnny y signe des autographes. Drôle de coutume. Il descend de scène, traverse la foule, et me rejoint. Là, je me fais foudroyer par les demoiselles torse-nu, et je sais que ce n’est pas parce que j’ai fait quelque chose d’étrange. C’est de la jalousie, pure et simple. Il ne me salue pas, et crache son venin comme il sait si bien le faire. Je remarque d’ailleurs un serpent, tatoué sur sa main droite. Au moins, il assume ce qu’il est. Je frappe la table du plat de la main plus fort que prévu, en me relevant par automatisme pour protester à propos d’Arasaka-sama, mais Johnny m’arrête de suite. Je me rassieds, ravalant ma colère. Il n’a pas tort. Ce qu’il lui avait fait était atroce. Il y a des choses bien pires que la mort… La serveuse nous amène deux cocktails qui ont apparement le nom de Johnny, et la curiosité me pousse à en boire une gorgée pour me faire une idée du goût. Les lèvres de Silverhand avaient le même, et cette pensée me déconcerte. Je repose le verre sur la table, et fuit son regard, pour tomber sur les fesses d’une jeune fille qui semble avoir oublié d’enfiler un pantalon. Elle tend un marqueur à Johnny, qui y appose sa signature, et elle lui laisse son numéro de téléphone en repartant, non sans plusieurs clins d’oeil.— … Ravi d’avoir été une source d’inspiration. D’habitude, j’écoute surtout des musiques traditionnelles. J’aime le son des shamisens. Celui des guitares s’en rapproche un peu, alors j’apprécie ce que tu fais. Quoi que c’était plus appréciable sans tous les cris du public ainsi que les percussions en fond, et sur mon canapé. Je bois une autre gorgée de Johnny Silverhand. La tequila a un gout pimenté qui me pique la langue, mais c'est appréciable. Je peux comprendre qu’on se retrouve rapidement à terre avec deux verres de ce cocktail-là. — Tu n’es pas plus raisonnable que moi. Traîner avec le bras droit de Mori Inc, après avoir chanté ces atrocités au sujet des corpos… Ça te décrédibilise. Mais si ça pouvait pousser cette jeune fille à couvrir son derrière, ça m’ n’ai jamais vu autant de gens dénudés sauf aux sources thermales. Et c’est peu dire. Je m'intéresse aux autres membres du groupe -apparement éphémères, ce ne sont jamais les mêmes- puis à ses chansons. Je lui explique que j’ai reconnu Never fade away. Je crois que ça lui “en bouche un coin”. On vide nos verres, et comme les lumières sont plus vives et que j’ai la tête qui tourne, je me demande combien de verres il avait bu avant de s’introduire chez moi, parce qu’il a l’air d’avoir bu un simple verre d’eau. Il m’explique que jouer de la guitare, ça s’apprend. Tout s’apprend. Mais les paroles d’une chanson, ça traduit des émotions. On ne peut pas écrire sur des choses que l’on ne connaît pas, que l’on a pas vécues. Sinon ça sonne creux. — Je n’avais jamais vu la musique comme un exutoire… Tu m’apprendrais à jouer?Il éclate de rire, mais comme je reste de marbre et l’observe en silence, il s’allume une cigarette et en inspire calmement une bouffée. Il m’explique que ça se voit que je ne saurais même pas jouer au clair de la lune parce que je suis “raide comme la trique d'un prêtre qui s'est pas branlé depuis 25 ans” mais il veut bien essayer de m’apprendre à fumer sous l’eau parce que le rythme est relativement lent et qu’il y a peu de notes. Il m’explique aussi que la couleur violet profond c’est un truc de branleurs dopés au prozac qui croient que le rock c’est une berceuse pour pétasse qui s’est faite plaquée comme on couche un réverbère avec un six tonnes, et je ne comprends pas un traître mot de ce qu’il vient de m’expliquer. C’est quand il commence à m’expliquer que fumer sous l’eau, ça commence par la note sol, que je comprends qu’en fait, il me parle d’une chanson qui s’appelle Smoke on the Water, et qu’on parle pas d’une couleur mais d’un groupe qui s’appelle Deep Purple. Comme je hoche la tête depuis tout à l’heure, il ignore à quel point je suis une cause perdue, alors il accepte d’essayer de m’apprendre à jouer, et me traîne dans sa loge. Pourquoi je lui ai demandé ça? Ah oui. La tequila. On entre dans la loge, et face à un mur couvert de miroirs bordés d’ampoules, il y a plusieurs guitares. Celle de Johnny est négligement posée sur une banquette dont le cuir bleu ciel en a trop vu passer, et est craquelé de partout. Je m’y asseois et prend sa guitare sur les genoux. Je donne un coup sec sur les cordes, et ça sonne déjà très bien. Ou alors c’est encore la tequila. Messages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 1133 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »Oh putain, c’est la première fois qu’il dit un mot dans sa langue que j’comprends. Même si c’est pas banal. Et que j’trouve ça un poil ridicule, à son âge, à notre époque, d’écouter d’la musique traditionnelle. Mais ça m’étonne pas. Il est l’archétype du corpo japonais jusqu’au bout des ongles de pied. Par contre, c’qui me surprend, c’est qu’il ait pas trouvé ça nul à chier - ça l’était pas, mais l’rock, c’est pas donné à tout le monde, faut avoir un certain sens de la musique et une âme de connard cynique qui peut pas s’empêcher d’croire aux lendemains meilleurs. Si on a pas ça, la mélodie nous traverse sans qu’on ressente rien, comme une partie d’jambes en l’air avec un type qui a un micropénis. J’suis presque content d’apprendre que Goro possède cette sensibilité là. C’était inattendu - ou peut-être que j’le savais au fond, et que c’est pour ça que j’arrête pas de m’incruster chez lui…. Et de jouer de la guitare sur son canapé visiblement ? J’m’en souviens pas. Sans doute que ça vaut mieux; Si y’a que ça pour lui faire plaisir, j’ai pas assez l’occasion de juste gratter ma guitare tranquille, loin d’un public surexcité et des p’tites culottes volantes. C’est sûr que ça sauve pas des vies, mais contrairement à c’que j’croyais avant de rencontrer V, ça m’fait du bien. Avant, j’me laissais bouffer par la haine, rien pouvait me soulager. C’était con, parce que la musique, c’est la meilleure façon d’exprimer toute cette merde. Et à côté d’ça, j’peux changer les choses en faisant péter des trucs, mais les deux me semblent essentiels aujourd’hui. Ah putain, il a pas tort. J’finis mon verre d’une traite. Bon Dieu que j’aime ce cocktail. Ouais, si les gens savaient. Mais ils savent pas. Puis ça a rien à voir. Fin, évidemment que j’peux pas blairer tout ce qu’il représente et tout ce pourquoi il s’bat, mais j’crois que le type sous tout ça, il est sympa. Et y’a pas beaucoup d’gens sympas dans cette putain de ville de merde. J’dis pas que c’est mon meilleur pote, juste que j’commence à comprendre pourquoi V l’aimait bien. Il ressent des trucs sous sa carapace de connard de corpo. — Je traîne pas avec toi, je t’ouvre à une autre vision du monde pour qu’tu rejoignes mon combat. Ça a rien à voir. Et j’peux te dire que si quelqu’un savait qui tu es ici, c’est toi qui finirais à poil. Je tire sur ma cigarette et on discute brièvement. J’trouve ça dingue qu’il s’intéresse. Et qu’il ait reconnu Never Fade Away. J’vais peut-être en faire une vraie groupie à force. J’lui explique deux, trois trucs de zicos - de mon point de vue évidemment, ceux qui font de l’électro-punk sont des tocards qui diraient qu’la musique, c’est appuyer douze fois sur la même touche de son clavier et répéter en boucle la même phrase à la con du style Le monde, c’est de la merde. » J’comprends qu’on puisse pas tous être des génies, mais eux, ils sont à la musique ce que Bill Cosby était à la télévision. Je… Quoi ? J’éclate de rire. Il sait vraiment détendre l’atmosphère ce corpo. Apprendre la guitare à un costard, j’aurais tout entendu ! Mais… C’est qu’il a l’air sérieux. — Écoute, ça se voit que tu pourrais même pas jouer au clair de la lune parce que t’es raide comme la trique d’un prêtre qui s’est pas branlé depuis vingt-cinq ans… Mais bon, j’imagine que ça peut s’tenter. Et ça m’fera marrer. On peut commencer par un truc de Deep Purple, genre Smoke on the water, même si… C’est quand même sacrément de la merde. Blablabla. On peut pas débuter avec du Jimi Hendrix. Takemura a l’air de m’écouter avec beaucoup trop d’attention. C’est l’alcool qui lui fait cet effet ? Putain, il doit pas en boire souvent. Il faisait quoi sur son temps libre avant d’croiser ma route ? … Il devait pas avoir d’temps libre, j’imagine. Esclave des corporations, tout ça. Bon, puisqu’il a toujours l’air motivé, j’l’emmène dans ma loge - pas un truc de diva, on est pas au Konpeki Plaza ici. Mais ça suffira. J’le regarde attraper ma guitare sur l’canapé. Il fait un bruit dégueulasse en frottant les cordes. J’hésite à lui dire qu’on arrête tout, qu’il est pas prêt psychologiquement mais… Bon, il est plein d’bonne volonté. C’est pas souvent d’la part d’un corpo. J’attrape deux bières qui sortent d’un bac avec des glaçons fondus - du coup c’est frais mais pas trop, heureusement que j’suis pas difficile. J’les décapsule et j’pose celle de Goro à côté de lui. — Calmos, Choom. T’es pas David Gilmour encore. Déjà faut revoir la position de tes mains. Tu vas pas culbuter une jument sauvage là, alors sois pas aussi dur et contracté. J’bois une gorgée de bière, j’lui prends la guitare des mains, et j’lui montre. Rien d’sorcier, mais bon j’me souviens de mes débuts - vaguement, c’était y’a un bail. On s’rêve rockeur alors qu’on arrive pas à aligner trois accords. T’façon j’ai toujours été moins bon que Kerry, mais j’ai la passion, ça compense la musicalité imparfaite. Et puis dans le rock, faire une fausse note, c’est pas la fin du monde. J’lui rends l’instrument pour qu’il essaie. Évidemment, avec son balai dans l’cul, ça aide pas. Il devrait jouer du violoncelle ou d’la clarinette, pas d’la gratte. Mais c’est marrant. Il s’concentre trop. — Ok, ok. Stop. Si j’avais d’la beuh là sur moi, j’t’en filerai, parce que t’es tendu comme un string. Essaie pas d’me faire plaisir, faut que tu sentes le truc, pas qu’tu forces comme si tu démoulais un cake. C’est trop. J’pose ma cigarette dans un cendrier et j’fais signe à Goro de se lever. J’me place derrière lui et j’pose mes doigts sur les siens. — Avant que tu t’fasses des idées, ouais, ça r’ssemble vachement à un truc de charro pour séduire les gonzesses, mais t’es une cause désespérée musicalement parlant et j’vois pas comment t’montrer ça plus clairement. Alors laisse-toi faire. J’vais doucement, mes gestes sont plus fluides que les siens, et moins contractés. J’le lâche et il réussit à refaire le début tout seul. Bah voilà ! J’reprends une gorgée de bière. C’est peut-être pas si désespéré en fait. Merde alors, j’commence presque trouver sa compagnie agréable. J’pourrais peut-être en faire un vrai rockeur avec un peu de temps. S’il acceptait d’monter sur scène avec moi, ce serait l’comble. Un corpo coincé qui fait des solos d’guitare de ouf mon rêve. — C’est pas si mal, mon vieux. T’as peut-être raté une vocation en enfilant un costard plutôt qu’un pantalon en cuir moulant. Mais l’truc avec la guitare, c’est qu’il faut s’entraîner tous les jours. Ça suffira pas d’prendre des cours occasionnels avec une légende. Sans prétention. Évidemment. J’lui fais signe de passer à la suite du morceau. J’me place face à lui et j’positionne ses doigts comme il faut. J’sais pas si c’est l’alcool, ou la musique, ou la loge crasseuse, ou l’fait qu’il n’ressemble plus à un corpo de mes deux, ou les quatre à la fois, mais…J’l’embrasse. Et là c’est l’putain de drame. Il laisse tomber la guitare. J’le plaque contre un mur. Tout ça, c’est la faute de V. Doit rester des résidus d’sa sexualité à lui dans ma personnalité à moi. Merde. J’me vois parfaitement glisser une main jusqu’à son entre-jambe… Hé Johnny, c’est toi qu’as la synthécoke ? J’suis avec Lov et… Parce qu’on frappe jamais avant d’entrer quelque part chez les rockeurs, c’est bien connu. Putain. — J’vous dérange ? — Nan, on faisait juste un checkup de nos dentitions respectives, ducon. — Pas la peine de t’énerver… J’savais pas que t’étais… — Que j’étais quoi ? » J’le fusille du regard. Il claque la porte et s’tire. Là c’est l’moment malaisant d’l’histoire. Soit j’assume, soit… Bah j’assume. J’suis Johnny Silverhand, pas un paumard qu’à aucune confiance en lui. T’façon qu’est-ce que ça peut foutre, on est dans un pays libre - non. C’est plutôt l’fait que ce soit un corpo qui m’emmerde. J’arrivais presque à l’oublier avec la guitare et le jean. — On sera mieux chez moi. Pour jouer d’la guitare. Ou faire un checkup complet. Tu sais où j’habite, j’te laisse conduire. _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 1533 ]C’est plus compliqué qu’il n’y paraît. On s’imagine qu’il suffit de savoir où placer ses doigts et que le reste se fera seul, mais pas du tout. Il faut appuyer assez fort sur les cordes pour ne pas avoir un son aussi désagréable qu’une volaille qu’on égorge. Il me montre les accords, mais ça ne fait pas le même son quand c’est mon tour, alors il vient derrière moi, et pose ses doigts sur les miens, pour me montrer la fermeté nécessaire lorsque l’on tient une guitare et que l’on veut refaire le monde dans un riff endiablé. Le déclic est là, et quand il se recule, je me débrouille seul pour refaire les notes qu’il m’a apprises. Je recommence deux trois fois, en boucle, toujours plus sûr de mes gestes. J’imagine que quand on est un virtuose, cet instrument peut devenir un prolongement de son corps capable d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas. Ce soir, j’ai redéfini ma vision de la musique. Un peu comme la fois où j’avais accompagné Arasaka-sama à un Opéra. Mais dans un autre ne pense pas que je m’entrainerai tous les jours, je n’en ai pas le loisir. Et puis, même si ça a l’air simple quand on voit Johnny le faire, je ne saurais jamais extérioriser quoi que ce soit par le biais d’une guitare, ou de quoi que ce soit d’autre. J’ai appris à garder mes émotions sous clef. A ne pas en parler. A les réprimer au mieux, ne pas y songer, et faire mon devoir. Et ça me convenait ainsi. Silverhand s’agenouille face à moi, relativement satisfait de ce que je fais, puisqu’il m’explique comment se joue la suite du morceau. Je me débrouille pas trop mal, je crois. Ensuite, c’est comme si je m’étais assis sur la télécommande pendant un film, et que c’était passé à la scène suivante. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé contre le mur, à titiller la langue de Silverhand avec la mienne, et avec ses mains sur et sous mes vêtements. On est interrompus par les autres membres du groupe, et je reviens brutalement à la réalité. Je les remercie par la pensée, je ne sais pas ce qui se serait passé s’ils n’avaient pas brutalement fait irruption dans la loge. Je réarrange ma chemise, remet la capuche de ma veste sur ma tête, et passe devant Johnny sans un mot. Je vais le ramener chez lui, et je rentrerai. Et on ne se reverra plus jamais. C’est simple. Je peux le monte dans ma voiture enfin, celle de prêt, mais elle refuse de démarrer puisqu’après scanner, elle estime que mon taux d’alcool dans le sang n’est pas “propice à une conduite sécuritaire”. Je la maudis de me retenir en otage en compagnie de Johnny qui ne porte rien d’autre qu’un gilet pare-balle et un pantalon en cuir. C’est sa présence qui n’est pas sécuritaire, je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire, à m’attacher à ce type qui a dû souffler une centaine de fois à l’oreille de V de me descendre. Plus je découvre cette sensibilité qu’il nie et cache derrière un vocabulaire toujours plus vulgaire et une attitude de bad boy démodée, plus j’ai envie de rester. Il faudrait que j’aille voir un charcudoc. Ça, c’est le comportement d’un adolescent qui flirte avec le danger et en teste les limites. Quitte à se brûler en mettant la main dans les flammes. Il y a un problème avec ce corps-là. C’est la seule explication logique que j’ai à mon proposer d’appeler un taxi, mais le dossier de mon siège se retrouve brutalement en position allongée, Johnny grimpant sur moi, et reculant le siège pour avoir plus de marge de manœuvre. Je refuse deux appels entrants d’Isidore avant de couper ma liaison personnelle. Je vais regretter. Je vais totalement regretter. Me haïr, penser à des poèmes sur la mort, ramener du saké chez Isidore et réfléchir à un plan pour changer d’identité et fuir le pays. Je ne pourrais plus jamais regarder Mori-sama dans les yeux sans me sentir comme un traître, un moins que rien, je suis en train de foutre en l’air une vie honorable et droite, en une soirée. Je vais amèrement ce n’est pas encore l’heure des regrets. On verra ça demain allume la radio, sur le canal de Rituel FM avec du son aussi saturé que ce qu’il joue, puis il me fait renoncer au peu de volonté de lui résister qu’il me restait. J’expérimente des sensations complètement nouvelles, sous le toucher expert de Johnny, mon enfer personnel. Il me fait des choses que je ne pourrais jamais raconter à Isidore, ni à qui que ce soit, et se délecte des gémissements qui m’échappent, et dont il est la cause. Le réveil est affreux. J’ai une migraine phénoménale. J’ai mal partout. Je suis sur la banquette arrière de la voiture de prêt, nu, et je remercie le ciel de m’être garé dans une ruelle, contre un mur, là où il n’y a pas de passage. Je suis tiré du sommeil par le mouvement de Johnny, qui me servait de coussin et de matelas, et qui s’est hissé à l’avant de la voiture pour récupérer ses clopes et s’en allumer une. Je me redresse, attrape mes vêtements et me débrouille pour les enfiler, comme il l’a déjà fait. J’ai les cheveux complètement emmêlés, j’ai perdu le chouchou dans la bataille, hier. Je me penche vers l’autoradio pour l’allumer, et attrape un stylo dans la boîte à gant pour faire tenir mes cheveux en un chignon là c’est le drame. Silverhand est trop silencieux, ma conscience commence à me hurler que j’ai commis l’irréparable, et la radio annonce qu’un entrepôt de Mori Inc a encore été pris pour cible par des terroristes, et qu’il a fallu une vingtaine de pompiers pour arrêter les flammes, car cette fois, ce n’était pas une petite bombe artisanale ridicule. Je reste un court instant immobile, dans le flou, le temps de faire le lien. Et de passer en mode automatique. Je sors de la voiture, ouvre la portière avant, et sort Silverhand du véhicule sans aucune délicatesse, non sans lui en coller une. Je le ramasse à terre, et lui colle une arme sur la tempe.— Tu t’es servi de moi. J’enlève le cran de sécurité. Messages 39Univers Cyberpunk Leader d'une organisation terroriste » appelée Samurai. Johnny Silverhand - Relentless Rockerboy who never gives upSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 2103 ]Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Takemura Goro Tu sais où était Johnny Silverhand quand la bombe de la tour Arasaka a explosé ? Il était un peu partout. »J’crois que j’l’ai surpris. Ou choqué. Ou les deux. Il dit plus rien jusqu’à sa voiture. Enfin, c’est pas sa voiture ça… J’me souviens pas d’grand chose de notre soirée arrosée, mais j’suis sûr et certain qu’il conduisait un truc de gros connard de riche. Plus que c’modèle-là. Mais elle est quand même assez casse-couille pour pas le laisser conduire en état d’ébriété. Ah ! Rien n’vaut ma vieille Porsche 911 sans technologie à la con. Le futur, c’est que des emmerdes. J’imagine que c’est l’occasion d’passer aux choses sérieuses. Non pas que… Fin, j’sais pas mais il avait pas l’air contre non plus ? C’qui est drôle, c’est que j’avais pas du tout prévu d’faire ça ce soir - non, c’est pas drôle, à quel moment j’aurais pu mettre dans ma checklist Se taper ce connard de corpo qu’est Goro Takemura ? J’allonge son siège et j’monte sur lui. Il me repousse pas. Il éteint son téléphone - j’sais pourquoi on l’appelle et d’une certaine façon, j’crois que ça m’excite. Rien que d’penser à des explosions… J’allume la radio, on sera mieux avec un peu de zic. J’sais pas si ça va le détendre, mais ça va m’détendre moi. Bon, j’me souviens de soirées arrosées avec Kerry dans lesquelles y’avait pas que des gonzesses, ça devrait bien s’ mes lèvres sur les siennes et je déboutonne sa chemise… *Ça s’est bien passé. Je crois ? Oui. Forcément. Merde, j’arrive même pas à regretter. J’devrais regretter ? C’était bien. On était tous les deux consentants. Tout est OK. Ah putain, c’est trop l’bordel dans ma tête - Mais V serait hyper jaloux. J’l’ai fait pour toi, bro… Et un peu pour moi aussi. T’avais raison. Goro est plutôt sexy quand il ressemble pas à un corpo. Il a toujours un balai dans l’cul, mais ça, ça peut s’arranger. J’me redresse pour attraper mes clopes et j’me rhabille. Goro s’réveille à son tour. Il a l’air moins frais que moi. Va falloir le faire sortir plus souvent, c’pas possible qu’un seul verre le mette dans cet état. J’souris en le regardant s’attacher les cheveux. Il ferait un rockeur acceptable avec les cheveux détachés, un bandana et du maquillage. J’vais devoir tout lui apprendre. J’tire une taffe alors qu’il allume la radio. Aïe. J’avais pas pensé à ça - ouais, j’pense jamais à rien, c’est mon défaut principal, tout le monde le sait maintenant. Est-ce qu’il va s’imaginer que… Oui. Évidemment. Il lui en faut pas plus pour sortir de la voiture et me tirer dehors avec lui. Et me coller un pain dans la tronche. Il a l’air vraiment fâché, une blague, ça passerait pas. J’lève les mains en l’air quand il braque son arme sur ma tempe. — Putain, tu m’insultes là. Tu crois vraiment que j’vendrai mon cul à un connard de corpo dans ton genre pour que mes potes puissent faire péter un entrepôt tranquillement ? Que j’leur ai dit Vous inquiétez pas, j’le fourre un bon coup pour l’garder occupé, j’vous laisse gérer la situation. » ? J’suis pas une pute, tu sais très bien que c’est pas mon style. Et franchement, j’aurais préféré être sur place pour faire joujou avec des explosifs. Même si la soirée était bonne, j’aime pas laisser les autres faire le sale boulot. Alors il est bien gentil, mais il pourrait éviter d’me faire passer pour un sale enfoiré qui monte des plans géniaux à base de diversion sexuelle. — Si t’arrêtais deux secondes d’te comporter comme un con, tu t’souviendrais que j’prévois jamais rien. J’propose des trucs, on me trouve du matos, on m’donne un plan simple que je n’suis jamais et j’fonce dans le tas en espérant avoir une mort spectaculaire. Il va pas m’tuer, si ? Putain, ce serait à chier d’crever dans une ruelle de merde, après avoir couché avec cet enculé. Si jamais j’reviens, j’espère que j’m’en souviendrais pas. Il est beau le leader des anti-corpo. Il donne son cul à un costard. — … Disons que c’est mal tombé. J’pensais pas que tu te pointerais. Ni qu’on passerait la nuit ensemble. Comment j’aurais pu prévoir ça putain ? J’devais les rejoindre après l’concert. Ils ont vu que j’étais pas là, ils y sont allés quand même, fin de l’histoire. Alors ouais, j’savais que les appels que tu recevais hier étaient liés à ça, et j’t’ai rien dit, voilà. J’suis un terroriste, pas un enfant de chœur, j’aurais été con de te prévenir… Franchement, tu vas pas me faire croire que t’es l’seul toutou corpo capable de gérer ces situations ? Ils font quoi quand tu prends un jour de congé ? Ils se chient dessus en espérant avoir aucun problème sérieux ? Ça m’emmerde que ça ait l’air d’être un coup de pute, et ça m’emmerde de dire ça à haute voix, mais j’regrette pas d’avoir choisi d’passer la soirée avec toi. C’était presque aussi excitant qu’un feu d’joie. C’es chiant parce qu’on partageait enfin un truc sympa. Maintenant, il va remettre son masque de connard de corpo et m’traiter comme une merde. Heureusement que j’ai une détermination et un charisme inébranlables. — Pose ce flingue, merde. Tu sais qu’la manipulation et l’hypocrisie, c’est pas mon domaine, c’est l’tien. _________________Samuraï C'est pour ça qu'il ne faut pas ramener les guerriers morts au combat. Tôt ou tard, ils finissent toujours par se rendre compte qu'ils se sont battus pour rien. » Messages 43Univers Cyberpunk 2077Organisation Mafia Portuaire Takemura Goro - BakenekoSujet Re Salut, Satan m'a viré de l'enfer alors j'suis venu te dire bonjour. Ft Sexy-Goro [ Dim 3 Avr - 2314 ]Je prends le temps de respirer, et je le laisse s’expliquer. En effet. Je le connais assez pour savoir qu’il n’anticipe jamais rien, vit l’instant présent et ne se soucie jamais des conséquences de ses actes. Il dit et il fait ce qu’il veut, quand il le veut. Etait-ce de cette liberté que V me parlait, souvent? Je n’ai pas l’impression d’être bridé. Que ferais-je de plus de temps pour moi? Je préfère me mettre au service d’une cause qui me semble juste, plutôt que de ne m’occuper seulement de ma petite personne. Je trouve qu’il est bien moins grossier que d’habitude, il fait un effort considérable pour se justifier, j’imagine que je lui fais un minimum peur. Bien.— Je veux des noms. Bien sûr qu’il n’y a pas que moi. Je ne suis même pas celui en charge de la sécurité de Mori Inc. Le souci, c’est que tu t’en es pris à moi, et que pour mon boss, ton nom sera toujours en quelque sorte lié au mien. Je suis celui qui connaît le fou qui a osé se dresser face à la Corpo qui tient le monde, et bien que j’ai clairement expliqué de pas connaître plus que ton nom, on va avoir des doutes. Surtout si je continue à disparaître, et à ne pas répondre au n’ai pas parlé de V. Trop compliqué. Ce n’est pas de la dissimulation d’informations, c’est aller droit aux faits. Son plaidoyer était convaincant, mais je ne baisse pas mon arme pour autant. Le pire, c’est que ça le fait rire. Ce type est fou. Je lui en remets une de ma main libre, histoire de le faire taire, et je le lâche. Il ne dira rien. Il est aussi borné que moi.— Si je fais arrêter certains de tes complices, tu réagiras aussi mal que moi. Ne m’en tiens pas range mon arme. Ca ne sert à rien. On en revient à la problématique de départ qu’est ce qu’on fiche ensemble? À quoi on joue? J’enfouis mes mains dans mes poches. — Je ne suis pas hypocrite. Ce serait une perte de temps. Je t’aurais déjà mis une balle dans la tête, s’il n’y avait pas… Ça. Entre disant “ça”, je sors quelque chose de ma poche, et le lui tend. C’est la chaîne que portait V, celle où est accrochée la balle que Vektor a retirée de son crâne, après notre course poursuite avec les assassins de Yorinobu
Si vous traversez l'enfer, continuer d'avancer. O rius Wardsworth - 3 2ans - L oup - H arry Treadaway - P rofesseur de science - M aîtrise des ombres - P ris. O rius n'avait jamais connu son père, ayant toujours vécu seul avec sa mère qui refusait de lui dévoiler le prénom de celui-ci.
Return to the blog of Ecrire-rime-avec-vivre Comments Hearts Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address if someone makes a in Astronamie, Posted on Monday, 17 November 2014 at 1006 PM Mais arrête d'écrire d'aussi beaux textes! RSS My archives 44 Mon, November 10, 2014 Sun, November 09, 2014 Sun, November 09, 2014 Sat, November 08, 2014 Mon, October 27, 2014 Wed, October 22, 2014 Wed, October 22, 2014 Mon, October 20, 2014 Previous Next
sivous traversez l'enfer, surtout . si vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer. 0 /5000 De:-Vers:-Résultats (Latin) 1: Copié! Si ergo per infernum, tum progredi
Dictionnaire des citationsIl n'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ Eugène Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations septembre 9, 2011 Frédérick Jézégou Quand tu traverses l’enfer, surtout continue d’avancer. Winston ChurchillLe Dico des citations← Y a-t-il un âge auquel on devrait s’interdire de faire certaines choses, de montrer son corps ? La moitié de la vie, ce n’est pas la fin de la vie !.Sans maîtrise, la puissance n’est rien. → Une pensée sur “Quand tu traverses l’enfer, surtout continue d’avancer.” Cochonfuciusfévrier 11, 2012 à 956Permalink C'est sans obstacles, au bout d'un temps. Commentaires fermés. © 2001- 2022 Frédéric Jézégou - & Dicocitations SAS - Données personnelles - Plan du site - Mentions légales La base de données des citations est la propriété exclusive de Frédéric Jézégou producteur du contenu .
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Qui n’a jamais entendu ou lu de citations de Winston Churchill ! Cet homme d’État britannique, connu pour ses talents d’orateur et d’écrivain, nous a laissé une multitude de phrases cultes sur la politique, la guerre, la démocratie, le succès, continuant ainsi d’inspirer le monde entier ! Winston Churchill a joué un rôle majeur dans la politique du monde, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale, et il est vraiment intéressant de connaître la vie de Churchill pour saisir toute l’ingéniosité de ses célèbres citations posées dans le contexte socio-économique de leur époque ! Dans cet article, vous trouverez alors une compilation des 110 meilleures citations de Winston Churchill et un résumé du parcours de cet homme politique qui a marqué l’Histoire. Qui était Winston Churchill avant de devenir un célèbre homme politique ? Winston Churchill naît en 1874 en Angleterre dans une famille aristocratique. Il grandit dans un environnement très privilégié. Durant son enfance, le petit Winston ne se distingue pas particulièrement il n’est pas très bon élève et sa santé est fragile. Il échoue une première fois lors de l’examen d’entrée de l’école militaire, puis y est finalement admis en 1893. Au terme de son école militaire, le jeune Winston est rapidement nommé officier de cavalerie. Aventurier et fougueux, il poursuit sa carrière militaire en Inde, au Soudan et en Afrique du Sud guerre des Boers. Puis, en 1899, Winston Churchill entre en politique, d’abord au parti conservateur puis libéral. Il manque de peu d’être élu aux élections législatives. Parallèlement, Winston Churchill se consacre à l’écriture. En 1908, il épouse Clementine Hozier, avec qui il aura cinq enfants. Winston Churchill, homme d’État britannique Une carrière politique en dents de scie C’est à l’âge de 26 ans que Winston Churchill est finalement élu député. Dès ses premières années en politique, le jeune Churchill se distingue par ses discours acerbes et ses appels à la réforme. De 1906 à 1929, il occupe différents postes ministériels et connaît un parcours politique en dents de scie. C’est lors de la Première Guerre mondiale, puis de la Seconde Guerre mondiale que Winston Churchill va surtout se faire remarquer. Plusieurs prises de positions et actions le rendent populaire. Winston Churchill multiplie notamment les avertissements sur le risque du nazisme lorsque Hitler accède au pouvoir. Les événements vont alors rapidement lui donner raison. Le symbole de la résistance anglaise au nazisme En 1939, lorsque le Royaume-Uni et la France entrent en guerre avec l’Allemagne, les prédictions de Churchill vont s’avérer bien réelles. D’abord nommé premier lord de l’Amirauté, Winston Churchill devient Premier ministre du Royaume-Uni en 1940 après Neville Chamberlain, à l’âge de 66 ans. Il reste au pouvoir jusqu’à la fin des hostilités, en 1945, mais sera réélu une nouvelle fois après le conflit, de 1951 à 1955. Pendant son mandat, la politique de Winston Churchill s’oriente vers un seul et unique objectif celui de battre Hitler. Dès lors, en chef de guerre intransigeant et fermement décidé à mener son pays à la victoire, Churchill va motiver les troupes. Son verbe incisif contre l’ennemi galvanise toute l’Angleterre et fait de lui le symbole de la résistance anglaise au nazisme. Winston Churchill reçoit, durant toute sa vie, de très nombreuses décorations. Il sera notamment proclamé citoyen d’honneur des États-Unis. Winston Churchill, grande figure du XXe siècle Winston Churchill s’éteint à Londres, en 1965, des suites d’un accident vasculaire cérébral. Il a alors 90 ans. Des obsèques nationales sont organisées. Ses funérailles représentent le plus grand rassemblement de chefs d’État dans le monde jusqu’aux obsèques du pape Jean-Paul II, en 2005 112 pays y sont représentés. Winston Churchill ou l’artiste talentueux Une vie d’écrivain en parallèle à sa carrière politique En plus de son rôle politique pendant la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill apparaît comme un talentueux écrivain, peintre et orateur. Il écrit d’abord en tant que journaliste correspondant de guerre puis rédige de nombreuses autres œuvres, pour la plupart historiques, dont une biographie de son ancêtre le duc de Marlborough, et ses fameuses Mémoires de guerre. Winston Churchill a obtenu le prix Nobel de littérature en 1953. Une longue bibliographie Parmi ses très nombreuses oeuvres, on peut citer The story of the Malakand Field Force an episode of frontier war », 1898 La guerre du fleuve , titre original The river war an historical account of the reconquest of the Sudan , 1899 Savrola , 1900 From London to Ladysmith via Pretoria , 1900 Ian Hamiltons’s March , Londres, 1900 Lord Randolph Churchill , 1906 Mon voyage en Afrique , titre original My African Journey , 1908 Mes jeunes années , titre original My Early Life , 1930 The World Crisis » en 6 volumes, 1923-31 His life and times » en 4 tomes, 1933 Mes Grands Contemporains , titre original Great Contemporaries », 1939 La Deuxième Guerre mondiale » en 12 volumes, titre original The Second World War » en 6 volumes, 1948-1954 Les grands discours , titre original The War Speeches,1939-45″, 1952 A history of the english-speaking peoples » en 4 volumes, 1956 Les meilleures citations de Winston Churchill Citations de Winston Churchill sur la guerre Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. » Un prisonnier de guerre est quelqu’un qui essaie de vous tuer, échoue et vous demande ensuite de ne pas le tuer. » Si la guerre est horrible, la servitude est pire. » Après la guerre, deux choix s’offraient à moi finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d’avoir si bien guidé mon choix je ne suis plus député ! » Construire peut être le fruit d’un travail long et acharné. Détruire peut être l’oeuvre d’une seule journée. » Quand on doit tuer quelqu’un, ça ne coûte rien d’être poli. » Prenez les armes, et montrez votre valeur, soyez prêts au combat ; car il vaut mieux pour nous de périr en combattant que d’affronter le spectacle de l’outrage fait à notre nation et à notre autel. » À la guerre, la maxime sécurité d’abord » mène tout droit à la ruine. » En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu’elle devrait toujours être protégée par un rempart de mensonges. » Il n’y a qu’une réponse à la défaite, et c’est la victoire. » Citations de Winston Churchill sur le succès et l’échec Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Puis un jour quelqu’un est arrivé qui ne le savait pas, et il l’a fait. » Le succès consiste à aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme. » Quand vous commettez une erreur grave, elle peut vous être plus utile que la décision la mieux pesée. » “Il ne sert à rien de dire “Nous avons fait de notre mieux”. Il faut réussir à faire ce qui est nécessaire. » Agissez toujours comme s’il était impossible d’échouer. » Ce n’est que quand il fait nuit que les étoiles brillent. » L’histoire est écrite par les vainqueurs. » La chance n’existe pas. Ce que l’on appelle chance, c’est l’attention aux détails. » L’attitude est une petite chose qui fait une grande différence. » Tout le monde a son heure de gloire, mais certaines heures durent plus longtemps que d’autres. » Citations de Winston Churchill sur le courage Le courage, c’est ce qu’il faut pour se lever et parler, c’est aussi ce qu’il faut pour s’asseoir et se taire. » Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte. » Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. » Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. » Passer à l’action efface la peur. Qui ose gagne. » Les arbres solitaires, s’ils poussent, deviennent forts. » Là où se trouve une volonté, il existe un chemin. » Il ne faut jamais oublier, quand un malheur vous frappe, qu’il peut très bien vous épargner un ennui pire encore. » “On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l’affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. » N’abandonnez jamais. N’abandonnez jamais. Jamais, au grand jamais, n’abandonnez jamais en rien, si ce n’est pour l’honneur et le bon sens. Ne cédez jamais à la force. Ne cédez jamais à l’apparente puissance de l’ennemi… » Citations de Winston Churchill sur l’esprit d’entreprise et la responsabilité On considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char. » La responsabilité est le prix de la grandeur. » Il est meilleur d’être irresponsable et dans le vrai, que responsable et dans l’erreur. » Ce qui caractérise un grand homme, c’est sa capacité à laisser une impression durable aux gens qu’il rencontre. » Que la stratégie soit belle est un fait, mais n’oubliez pas de regarder le résultat. » Le vrai génie réside dans l’aptitude à évaluer l’incertain, le hasardeux, les informations conflictuelles. » Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur. » Quand on obtient d’une chose ce qu’on en attendait, on n’en demande pas plus. » Citations de Winston Churchill sur la politique Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l’avenir et qui, par la suite, est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit. » Tout le monde peut retourner sa veste, mais il faut un certain talent pour la remettre à l’endroit ! » Si vous n’êtes pas libéral à vingt ans, c’est que vous n’avez pas de cœur ; si vous n’êtes pas conservateur à quarante ans, c’est que vous n’avez pas de cervelle. » Comité un groupe de personnes incapables de faire quoi que ce soit par elles-mêmes qui décident collectivement que rien ne peut être fait ! S’occuper des choses les plus sérieuses du monde n’est possible qu’à condition de comprendre aussi les choses les plus dérisoires. » La politique est plus dangereuse que la guerre… À la guerre, vous ne pouvez être tué qu’une seule fois. En politique, plusieurs fois. » Pour un responsable politique, il n’y a pas pire erreur que d’entretenir de faux espoirs, destinés à être balayés par les événements. » Avoir foi en la perfection de l’homme, c’est très bien chez un homme d’Église, pas chez un Premier ministre. » Je ne contredis pas Monsieur le député lorsqu’une vérité lui échappe de temps à autre. » Jeune homme, étudiez l’histoire. C’est dans l’histoire que résident tous les secrets de l’art de gouverner. » Citations de Winston Churchill sur les États et hommes d’État Si Hitler envahissait l’enfer, nous devrions être prêts à nous allier même avec Satan. » Pour ma part, je ne vois pas de grandeur dans un pays qui est maître des mers mais qui est incapable de vider ses égouts. » Lorsque je suis à l’étranger, je m’impose de ne jamais critiquer ni attaquer le gouvernement de mon pays. Je me rattrape quand je rentre. » L’influence bénéfique que les femmes de nos hommes d’État ont exercée sur la vie de leurs maris est un chapitre de l’histoire d’Angleterre qui reste à écrire… » Il y a nécessairement dans la vie d’un homme d’État de nombreuses occasions où il dépend de l’amour, de la perspicacité, de la profonde compassion et du dévouement de sa femme. » La Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme. » L’Angleterre s’écroule dans l’ordre, et la France se relève dans le désordre. » Les Américains leur psychologie nationale est telle que plus l’idée est grande, plus ils s’acharnent à la mener à bonne fin, en y mettant tout leur coeur et toutes leurs forces. C’est un trait de caractère admirable, à condition que l’idée soit bonne. » J’ai pris soin de De Gaulle un peu comme on élève un jeune chien, mais il mord maintenant la main qui l’a nourri. » Un pays qui oublie son passé est condamné à le revivre. » Citations de Winston Churchill sur le socialisme et le communisme Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » Sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings. » Christophe Colomb fut le premier socialiste. Il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait et il faisait tout cela aux frais du contribuable. » Le socialisme est une philosophie de l’échec, un principe de l’ignorance et l’évangile de la jalousie. » Citations de Winston Churchill sur la démocratie Le meilleur argument contre la démocratie, c’est une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen. » La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire. » La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes. » La différence entre dictature et démocratie ? En démocratie, lorsque l’on frappe à votre porte à 6 heures du matin, c’est le laitier. » Citations de Winston Churchill sur l’écriture et la parole Si nous sommes maîtres des mots que nous n’avons pas prononcés, nous devenons esclaves de ceux que nous avons laissé échapper. » L’écriture est une aventure. Au début, c’est un jeu, puis c’est une amante, ensuite, c’est un maître et ça devient un tyran. » Excusez-moi de devoir lire mon texte, je n’ai pas eu le temps de l’improviser. » L’Histoire me sera indulgente, car j’ai l’intention de l’écrire. » En avalant les méchantes paroles qu’on ne profère pas, on ne s’est jamais abîmé l’estomac. » Il est une bonne chose de lire des livres de citations, car les citations lorsqu’elles sont gravées dans la mémoire vous donnent de bonnes pensées. » Citations de Winston Churchill sur le changement Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. » Un fanatique est quelqu’un qui ne veut pas changer d’avis et qui ne veut pas changer de sujet. » Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction. » Pour s’améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent. » Il n’y a aucun mal à changer d’avis. Pourvu que ce soit dans le bon sens. » Citations de Winston Churchill sur la vie et la société Nous gagnons notre vie avec ce que nous recevons, mais nous lui donnons un sens avec ce que nous donnons. » La vie ? Le voyage vaut la peine d’être fait une fois. » La grande leçon de la vie, c’est que parfois, ce sont les fous qui ont raison. » Vous avez des ennemis ? C’est bon. Cela signifie que vous avez défendu quelque chose, quelque part dans votre vie. » Il n’arrivera jamais au bout du voyage, celui qui s’arrête pour jeter une pierre à tous les chiens qui aboient…. » Heureusement que la vie n’est pas si facile, sinon on arriverait trop vite à la fin. » L’un des problèmes de notre société, c’est que les gens ne veulent pas être utiles, mais importants. » Le pouvoir de l’homme s’est accru dans tous les domaines, excepté sur lui-même. » Une société peut mourir de faim sans se révolter, mais enlevez-lui la justice et les couteaux sortiront. » La principale leçon de l’Histoire est que l’espèce humaine est incapable d’apprendre. » Les empires du futur seront spirituels. » Je suis un optimiste, il n’apparaît pas très utile d’être quoi que ce soit d’autre. » Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé. » Les chiens vous regardent tous avec vénération. Les chats vous toisent tous avec dédain. Il n’y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux. » Un conciliateur, c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé. » Rien dans la vie n’est plus réjouissant que de se faire tirer dessus sans résultat. » Citations de Winston Churchill sur la critique et l’opinion La critique peut être désagréable, mais elle est nécessaire. Elle est comme la douleur pour le corps humain elle attire l’attention sur ce qui ne va pas. » Il vaut mieux faire l’information que la recevoir ; il vaut mieux être acteur que critique. » Si deux hommes ont toujours la même opinion, l’un d’eux est de trop. » Certains hommes changent de parti en fonction de leurs opinions, d’autres changent d’opinion en fonction de leur parti. » C’est une belle chose d’être honnête, mais il est également important d’avoir raison. » Je suis toujours prêt à apprendre, bien que je n’aime pas toujours qu’on me donne des leçons. » Ne me faites pas d’objections. Les difficultés en feront assez d’elles-mêmes. » Vous pouvez forcer les gens à vous obéir ou à se soumettre, mais vous ne pouvez pas les forcer à être d’accord. » Citations de Winston Churchill sur l’alcool Quand j’étais plus jeune, j’avais comme règle de ne jamais boire d’alcool fort avant le déjeuner. Maintenant, ma règle est de ne jamais le faire avant le petit-déjeuner. » Le secret de ma vitalité ? Je n’ai dans le sang que des globules rouges l’alcool a tué depuis belle lurette tous mes globules blancs… » J’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées. » Ne croyez surtout pas que je fume toute la journée ! Je suis bien trop tempérant pour cela. Il s’agit en réalité de faux cigares ils sont creux et remplis de cognac à l’intérieur… » Citations de Winston Churchill inclassables Je n’ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. » célèbre phrase prononcée lors du discours politique d’investiture de Churchill en tant que Premier ministre du Royaume-Uni Une pomme par jour éloigne le médecin… si on vise bien. » jeu de mots, faisant référence au proverbe anglais an apple a day keeps the doctor away – Lady Astor M. Churchill, si j’étais votre femme, je mettrais du poison dans votre café ! – Churchill Hé bien moi, si j’étais votre mari, je le boirais ! » Nous sommes tous des vers… Mais je pense que je suis un ver luisant. » Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais c’est peut-être la fin du commencement. » Tous les matins, j’apporte à ma femme le café au lit. Elle n’a plus qu’à le moudre. » Le cheval est dangereux devant, dangereux derrière et inconfortable au milieu. » Je ne crois jamais une statistique à moins de l’avoir moi-même falsifiée. » Je suis prêt à rencontrer mon Créateur. Quant à savoir s’il est préparé à l’épreuve de me voir, c’est une autre histoire. » L’histoire, avec sa lampe vacillante, avance d’un pas incertain sur les chemins du passé, en s’efforçant de reconstruire des scènes, de raviver ses échos, et de faire revivre avec de pâles lueurs les passions des jours révolus. » Il est toujours sage de regarder en avant, mais il est difficile de regarder plus loin qu’on ne peut voir. » Et vous, quelle est votre citation de Winston Churchill favorite ? N’hésitez pas à partager cette citation en commentaires et à nous raconter ce que vous en pensez ! 4 Commentaires pour 110 citations cultes de Winston Churchill Merci beaucoup, ce sont de belles citations. Je pense qu’elles ne sont pas assez connues, c’est bien dommage ! Certaines sont très inspirantes 🙂 Répondre […] “Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.” Winston Churchill […] Répondre Ben 11 Mar 2021 à 1106 Le courage, c’est ce qu’il faut pour se lever et parler, c’est aussi ce qu’il faut pour s’asseoir et se taire » … Répondre Serge 13 Mar 2021 à 1655 C’est peut être à l’humour qu’il y a dans leurs citations que l’on reconnaît les grands hommes Répondre

Lart de traverser une période difficile dans la soixantaine L'art de traverser une période difficile dans la soixantaine. Par Le 29/12/2017 Si c'est un problème de santé, vous pouvez suivre les conseils de votre médecin, demander un deuxième avis, et assurez-vous de prendre soin de vous autant que possible. Que la situation exige une

Posts Likes Archive Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer More you might like - Tu me fais confiance ? - Non. - Alors que fais tu toujours la, à mes côtés ? - Je ne te fais pas confiance, mais mon coeur est toujours attaché à toi. Après tout ce que tu m'a fait vivre, mon coeur lui veut continuer à te faire confiance, mais pas moi, pas ma tête. nos-souffles-perdus -Quel espoir avez-vous abandonné? -Celui de vivre. bucraa-deactivated20180313 J'arrive pas à savoir ce que je ressent, j'ai envie de péter un cable, j'ai envie d'exploser mais en même temps je retiens, je me dis que ça sert à rien. louinae Pour tout t'dire, j'sais même plus si j'dois en rire ou en pleurer Comment réagir, quand t'as envie de vivre mais aussi de crever louinae J'aimerais que tu me souries, puis que tu m'embrasses en me prenant la main. J'aimerais que tu me dises que je suis belle et qu'aucune autre personne ne fera jamais chavirer ton cœur comme je le fais. J'aimerais dormir entre tes bras, et t'entendre respirer doucement la nuit. J'aimerais qu'on reste coucher dans notre lit pendant des heures, à se regarder dans le blanc des yeux, en se caressant du bout des doigts. J'aimerais qu'on regarde pleins de films, avachis dans le canapé, collés l'un à l'autre. J'aimerais qu'on aille faire des balades interminables, qu'on découvre le monde ensemble. J'aimerais sécher tes larmes, partager tes rires, te soutenir dans les coups durs, me réjouir de tes réussites. J'aimerais te dire que je t'aime. Quand le soleil levant éclaire ton visage encore endormi, quand tu rigoles de nos bêtises, quand tu t'énerves contre cette vie pourrie. J'aimerais passer ma vie avec toi. Car l'amour triomphe de tout. unanencore Comment tuer quelqu’un fais-voir-ton-coeur fais-voir-ton-coeur Remplis-les d’amour puispars plus-rien-a-foutre-de-toi-deact C'est pénible de t'attendre, tu sais? Ce soir, mon coeur et ma tête sont perdu. Ils ne savent plus qui tu es, ni si tu dois toujours faire partie de ma vie Il faut ce réveiller Tu sais, parfois, je me retourne, je le cherche du regard pour voir si il n'est pas là, avec moi, pour voir sa réaction, ce qu'il pense de ce qui a été dit ou fait. Je le cherche. Pourtant, je sais qu'il n'est pas là. C'est à ce moment, quand l'affreuse vérité refait surface que je veux crier. Et comme à chaque fois, je me sens plus vide qu'avant. La réalité rattrape mes rêves, mes souvenirs. Je suis partie, il m'a quitté. Il est tant que je réalise, que rien ne pourra changer. Que nos actes sont à jamais irrécupérables, que chaques mots, chaques geste ne pourra être effacé.
tL1p.
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